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Assurer la durabilité des territoires et le bien-être des citoyens

En Belgique, comme à travers le monde, les territoires sont confrontés à des défi s d’ordre climatique, économique et démographique. Parallèlement, le numérique a pris de plus en plus de place au sein de la société et notamment au sein des services publics. Audrey Lebas, Smart City Institute.

C’est à l’intersection de ces deux phénomènes qu’est apparue la notion de Smart City. Bien que le concept soit reconnu, il n’y en a pas de définition unique. Lorsque le concept a émergé au début des années 2000, les visions très techno-centrées étaient prédominantes. Petit à petit, des visions plus holistiques et anthropocentrées se sont imposées.

Au Smart City Institute (HEC Liège, ULiège), nous définissons la Smart City comme :

■ un écosystème de parties prenantes ; 
■ sur un territoire donné ; 
■ engagé dans un processus de transition durable ; 
■ tout en utilisant les technologies comme facilitateur ; 
■ pour atteindre des objectifs de durabilité et mener à bien les actions qui y sont liées.

Partant de cette définition, l’objectif ultime est donc d’assurer la durabilité des territoires tout en mettant le bien-être et les besoins des citoyens/usagers au centre des préoccupations.

Smart Territory

Au-delà de l’échelle urbaine, le vocable de Smart Territory est encore plus pertinent. Bien que la transition durable et intelligente en milieu urbain soit indispensable (ndlr. plus de 70  % de la population mondiale vivra en ville en 2050), cette transition est également essentielle en milieu péri-urbain, voire rural. De plus, cette transition s’arrête rarement aux frontières locales et nécessite une collaboration para-communale.


Une réelle transition nécessite la combinaison d’une approche top-down et d’une approche bottom-up.

De plus, cette transition territoriale ne peut se reposer uniquement sur les acteurs publics, quellequ soit l’échelle de pouvoir. Les acteurs privés, le monde de la recherche, la société civile et les citoyens ont chacun un rôle à prendre de par leurs fonctions, qualités et capacités respectives.

L’importance des collaborations

En effet, une réelle transition ne peut avoir lieu que si elle combine une approche top-down (c.à.d. des initiatives publiques qui percolent vers ou sont imposées à d’autres acteurs) avec une approche bottom-up (c’est-à-dire des initiatives émanant de prestataires privés, de la société civile ou des citoyens pour influencer le cadre public).

Nous espérons que ce dossier pourra refléter cette vision afin d’inspirer ou de stimuler les gestionnaires d’initiatives durables et/ou intelligentes à travers la Belgique.

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