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La digitalisation au service de la trésorerie

En collaboration avec
Cédric Nève CEO de Digiteal
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Cédric Nève CEO de Digiteal

La digitalisation des factures participe au grand mouvement de numérisation de l’économie européenne. Pour les entreprises, c’est aussi une excellente occasion d’optimiser leur trésorerie. Entretien avec Cédric Nève, CEO de la fintech belge Digiteal.

Obligatoire en B2B à partir du 1er janvier 2026, la généralisation de la facture électronique ne doit pas être vécue comme une contrainte supplémentaire, mais bien comme une opportunité. « Le meilleur moyen d’améliorer sa trésorerie est de faire en sorte que les clients paient plus rapidement », nous assure Cédric Nève. « On économise ainsi des frais bancaires pour des crédits ou du factoring, dont le montant est souvent conséquent. » La mise en place de la norme Peppol permet ainsi de raccourcir les délais de gestion de la facture, en s’assurant de la prise en charge immédiate par les différents systèmes comptables, et de minimiser les risques d’erreurs et les oublis.

Chez un de nos clients, plus de 50 % des factures disposant de moyens de paiement immédiat sont réglées le jour de leur réception.

Autre moyen d’optimiser sa trésorerie  : la présentation de plusieurs options de paiement électronique à ses clients. « Cette approche vise avant tout les particuliers, qui désirent des moyens simples de régler leurs dépenses. » À cet effet, Digiteal propose l’inclusion de QR codes sur les factures ou de liens de paiement immédiat dans les courriels, ce qui évite la tentation de remettre l’acquittement des sommes dues à plus tard. Les résultats parlent d’eux-mêmes : « Chez un de nos clients, plus de 50 % des factures disposant de moyens de paiement immédiat sont réglées le jour-même de leur réception. »

Aussi pour les administrations

Digiteal s’attache également à améliorer le processus de réconciliation entre les factures ouvertes sur le système de gestion interne de l’entreprise et les paiements reçus sur son compte bancaire. « Jusqu’ici, la plupart des entreprises dépendaient de l’envoi quotidien, par leur établissement bancaire, d’un extrait de compte codifié (CODA) pour déterminer quelles factures étaient réglées. L’avènement de l’open banking (PSD2) offre aux entreprises une solution de réconciliation des factures à moindre coût et en temps réel. »

Optimiser la trésorerie n’est pas réservé aux seules entreprises. « Les administrations publiques pourraient aussi en tirer le plus grand profit. La plupart des avis de taxes communales sont en effet encore expédiés chez le contribuable en format papier. En tant que citoyen, j’apprécierais de pouvoir disposer d’un moyen simple de payer mes contributions », conclut Cédric Nève.

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