Ce mardi 19 novembre à 18h30, à Gosselies, se tient une soirée d’information sur le modèle de la franchise participative Intermarché. Le témoignage de Charles Durlet, dirigeant franchisé de trois points de vente de l’enseigne, démontre qu’on peut se lancer dans la grande distribution sans expérience préalable dans le domaine. Son enthousiasme est particulièrement inspirant… et contagieux !
Charles Durlet
© photo: Jacob
Quel a été votre parcours avant de devenir franchisé ?
Charles Durlet : « Originaire de la région de Chimay, j’ai suivi un graduat en infographie technique à Mons. Cette formation touche à divers domaines, tels que les site web, la publicité, l’architecture et le dessin industriel. Par la suite, après avoir exercé des fonctions de dessinateur industriel, de web editor et d’assistant marketing dans plusieurs sociétés, je suis devenu indépendant complémentaire dans les domaines où j’avais acquis des compétences, dont les sites web et la communication. Dans le même temps, vu mes qualifications en informatique, un franchisé – appelé aussi ‘Adhérent’ – propriétaire de plusieurs Intermarché, m’a proposé un poste à temps plein pour l’aider à mettre en place le système de commandes automatiques dans ses points de vente. »
Que vous a apporté cette expérience ?
Ch. D. : « Elle m’a permis de découvrir la diversité des métiers en points de vente. Chaque magasin, selon sa taille, peut compter entre 10 et 15 postes différents. En outre, en remplacement d’un responsable de magasin salarié parti en formation pour devenir franchisé, j’ai eu l’opportunité de gérer temporairement un de ces magasins. J’y ai pris goût et j’ai alors décidé de mettre le pied à l’étrier. Après avoir suivi également la formation de chef d’entreprise de cinq mois et demi, je suis devenu, au fil du temps, franchisé de trois points de vente dans la région de Namur. »
Participez-vous aussi à la cogestion du groupe ?
Ch. D. : « Comme tout franchisé d’Intermarché, je participe en effet deux jours par semaine à la cogestion de l’enseigne. Je participe aux décisions collectives de la ‘Filière Liquides’, c’est-à-dire celles des boissons. Je fais également partie du collectif international qui gère les usines de production agroalimentaire en France. Cette cogestion avec des personnes de terrain comme moi est très intéressante, car elle permet de faire remonter des informations et éventuellement de corriger certains concepts ou actions. C’est ici l’une des clés du succès d’Intermarché. »
Qu’est-ce qui vous passionne le plus dans votre fonction ?
Ch. D. : « Ce qui me plaît le plus en tant que chef d’entreprise, c’est l’aspect dynamique du métier, loin de la routine métro-boulot-dodo. On ne sait jamais de quoi sera faite notre journée.
En plus, travailler avec d’autres adhérents crée un réel esprit de collaboration et d’entraide. Ça déloque pas mal de situations. Se lancer dans la franchise est une expérience réellement épanouissante et enrichissante sur le plan personnel. »