Encore trop souvent sous-estimée, l’intelligence émotionnelle peut aider les entreprises à optimiser leurs performances. Les explications de Sara Grifo, Gérante de Be.More-Experience.
Sara Grifo
Gérante de Be.More-Experience
L’intelligence émotionnelle (IE) consiste à prendre conscience de nos émotions, à les nommer et à les gérer efficacement pour mieux interagir et s’adapter en milieu professionnel. Elle est devenue une compétence clé. « L’essentiel n’est pas la carte reçue, mais la façon dont on la joue pour en maximiser le potentiel et atteindre ce à quoi l’on aspire. L’IE permet de faire des choix opportuns avec lucidité, de mesurer l’impact des émotions sur la prise de décision, de renforcer les relations interpersonnelles. Elle constitue en outre un atout précieux pour encadrer les jeunes générations, en quête d’un environnement de travail positif et engageant », précise Sara Grifo.
Créé par le Dr Reuven Bar-On en 1997, le rapport EQ-i 2.0 est l’outil le plus reconnu pour évaluer, en moins de 20 minutes, le quotient émotionnel d’un individu via un questionnaire en ligne. Il cartographie notre fonctionnement émotionnel selon cinq grandes dimensions : perception de soi, expression individuelle, faculté relationnelle, processus décisionnel et gestion du stress.
Cette évaluation complétée permet d’identifier des axes d’amélioration et de développement. « Ici, l’important est d’établir des priorités selon les besoins réels. Si, par exemple, un métier exige de l’empathie mais que le score individuel est faible, nous travaillerons cette dimension et les émotions associées. Il existe différents types de rapports : individuels, de leadership et de groupe. Ce dernier détermine l’IE d’une équipe pour garantir une collaboration harmonieuse. »
L’intelligence émotionnelle transforme nos réactions en opportunités, nos émotions en leviers de succès.
Dans le même esprit de développement, Be.More a créé le programme Scale-Up Your Start-Up. « Une nouvelle entreprise doit poser des bases solides pour convaincre et s’assurer une croissance durable et maîtrisée. Elle est comme un chiot qui deviendra un jour un molosse de 70 kilos ; il faut l’éduquer pour qu’il se comporte adéquatement une fois adulte », nous confie-t-elle avec humour.