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Les entreprises bruxelloises à l’ère de l’IA

Thierry Geerts CEO BECI.

L’intelligence artificielle ne remplace pas l’humain, elle le complète. Bruxelles doit saisir cette opportunité pour se réinventer et devenir un modèle dans l’implémentation de l’IA, tant du côté de ses entreprises que de la Région.

Alors que certaines entreprises bruxelloises commencent à saisir les opportunités offertes par l’intelligence artificielle, de nombreuses autres hésitent encore à franchir le pas. Pourtant, le plus grand risque aujourd’hui n’est pas de se tromper dans l’utilisation de l’IA, mais bien de ne pas l’adopter du tout. Celles et ceux qui ne le font pas pourraient se retrouver à la traîne, dépassées par une concurrence plus agile et plus efficace. Concrètement, pourquoi adopter l’IA ?

L’IA, loin des stéréotypes 

Beaucoup d’entre nous craignent encore que le numérique et l’intelligence artificielle ne rendent le travail plus mécanique, voire déshumanisé. Pourtant, c’est tout l’inverse. Ce n’est pas la technologie en elle-même qui importe, mais ce que nous en faisons. 90 % de la population utilise l’IA sans le savoir, à travers des outils comme Maps Waze. Elle est déjà à l’œuvre dans notre quotidien, et cette révolution peut transformer en profondeur notre manière de travailler et de communiquer. 

L’intelligence artificielle ne remplace pas l’humain, elle le complète.

Un autre mythe persistant : l’IA détruirait l’emploi. Cependant, les chiffres disent le contraire. Selon les études, l’IA pourrait remplacer environ 9 % des emplois d’ici 10 ans. Cela peut sembler impressionnant, mais il faut se rappeler que chaque année, de nombreux emplois disparaissent naturellement et de nouveaux sont créés. L’IA ne fait pas exception à cette règle. Mieux encore, elle génère du travail. Des postes comme ceux de codeureuses ou d’expertes en data ont déjà vu le jour grâce à elle. Et ce n’est que le début.

Celles et ceux qui doivent s’inquiéter, ce sont les entreprises qui refusent de s’adapter à cette nouvelle réalité. Pour atteindre notre objectif de 80 % de taux d’emploi à Bruxelles, il faut non seulement encourager l’utilisation de l’IA, mais aussi former nos travailleurs et travailleuses à maîtriser ces nouveaux outils.

Le plus grand risque aujourd’hui n’est pas de se tromper dans l’utilisation de l’IA, mais bien de ne pas l’adopter du tout.

Une implémentation dans tout Bruxelles 

L’intelligence artificielle ne doit pas se limiter aux entreprises. C’est tout Bruxelles qui doit s’approprier cette technologie. Il est temps que notre Région devienne une championne de l’implémentation de l’IA, tout comme elle l’a été avec l’électricité il y a 150 ans. Imaginez une capitale où l’IA permet de fluidifier la circulation, d’optimiser la gestion des ressources ou encore d’améliorer les services publics. 

Bruxelles a toujours été à l’avant-garde des révolutions technologiques. Aujourd’hui, avec l’intelligence artificielle, nous avons l’opportunité de réinventer la Région, et de lui redonner sa place de leader. Néanmoins, cette transition ne se fera pas toute seule. Elle nécessite l’engagement de toutes et tous : entreprises, citoyennes et institutions. Ensemble, faisons de Bruxelles une capitale de l’intelligence artificielle.

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