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PEB à Bruxelles : entre échéances réglementaires et urgence concrète

En collaboration avec
Exemple modélisation.
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Exemple modélisation.

À Bruxelles, la course à la performance énergétique s’intensifie. D’ici 2050, tous les logements devront atteindre un niveau PEB C, soit une consommation énergétique inférieure ou égale à 150 kWh/m². Un objectif ambitieux, qui s’inscrit dans une stratégie progressive de transformation du parc immobilier.

Morgan Timmermans

Cofondateur d’Onis

Première étape : dès 2030, tous les logements, y compris ceux occupés par leur propriétaire, devront disposer d’un certificat PEB valide. Puis, à partir de 2033, les habitations classées F et G seront interdites d’usage, qu’il s’agisse de location ou d’occupation personnelle. Les logements classés D et E devront quant à eux être rénovés d’ici 2045 pour atteindre cette même norme.

Incertitudes et craintes face aux futures obligations PEB 

Ces échéances soulèvent déjà de nombreuses inquiétudes. « Cela paraît loin, mais c’est demain. Beaucoup espèrent un assouplissement, mais si rien ne change, les sanctions tomberont », prévient Morgan Timmermans, cofondateur d’Onis, entreprise bruxelloise spécialisée dans la rénovation énergétique. 

Une réalité de terrain bien plus complexe que prévu 

Car ces normes posent la question de la faisabilité sur le terrain. Isolation, ventilation, systèmes de chauffage : peu de propriétaires mesurent l’ampleur réelle des travaux à entreprendre. À Bruxelles, on estime que 90 % du bâti nécessiterait une rénovation énergétique. Et dans bien des cas, le certificat PEB actuel ne reflète qu’imparfaitement la réalité. « On voit parfois des erreurs de métrage importantes, comme un pignon estimé à 20 m² alors qu’il en fait en réalité 30. », illustre-t-il. 

Il est temps de rénover. Pour revaloriser son habitat, gagner en confort, et anticiper une mutation inévitable du marché immobilier.

Audits 3D et données précises pour guider la rénovation énergétique 

Ce décalage entre théorie et pratique, Onis en a fait son point de départ. L’entreprise a développé une méthode d’audit basée sur des technologies de pointe : modélisation 3D par drone (photogrammétrie), caméras thermiques, qu’elle croise ensuite avec le certificat PEB existant. L’objectif est de dresser une cartographie ultra-précise du bâtiment pour identifier les postes prioritaires (toiture, façade, planchers…) et proposer un plan d’action chiffré, au centimètre près. 

« Il est temps de rénover, martèle Morgan Timmermans. Pour revaloriser son habitat, gagner en confort, et anticiper une mutation inévitable du marché immobilier. »

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