Le secteur des assurances connaît des changements profonds. Comme le soulignent Fatima Ait Lalla, Directrice du département économique et sociale à la Haute École Francisco Ferrer (HEFF), et Sophie Benoit, Enseignante au sein de la section Assurances, cela nécessite une adaptation des formations.

Fatima Ait Lalla
Directrice du département économique et sociale à la Haute École Francisco Ferrer (HEFF)
Compagnies d’assurance et bureaux de courtage font face à des pénuries de personnel, entre autres de gestionnaires de sinistre. « La HEFF aspire à mettre sur le marché de l’emploi des personnes disposant des connaissances nécessaires pour répondre aux besoins des entreprises », souligne d’emblée Fatima Ait Lalla. « Ceci a mené notre équipe pédagogique à revoir le programme de notre bachelier en assurance et gestion du risque. »
Des cours en évolution
Désormais, le programme inclut par exemple la récente législation anti-blanchiment d’argent, en complément d’un cours de fiscalité de l’assurance et des revenus d’épargne, ainsi que d’un cours d’assurance-vie individuelle et d’épargne-pension. « Au-delà de ça, nous mettons régulièrement à jour tous nos cours, car les règles évoluent sans cesse, en fait à chaque nouvelle législature », observe Sophie Benoit.
Avec un taux de pénétration de 100 % sur le marché de l’emploi, notre bachelier en assurance prouve que le secteur offre de réelles perspectives aux jeunes diplômés.
L’IA entre en scène
L’intelligence artificielle a bien entendu, elle aussi, fait son entrée dans les métiers de l’assurance et donc dans les formations. « De nouveaux outils de gestion des risques permettront à l’avenir de développer certaines mesures de prévention et de tarifications des primes. Sous peu, l’IA sera partout dans le secteur, du marketing à la gestion des sinistres », estime Sophie Benoit. « Cela permettra d’améliorer la productivité, mais nous veillons aussi à développer l’esprit critique des étudiants pour éviter des dérives éventuelles. »
De l’auditoire à l’emploi
Outre la partie théorique, l’aspect pratique est essentiel à la HEFF. « Pour se confronter à la réalité du terrain, nos étudiants effectuent un stage de 15 semaines en entreprise en 3e année », précise Fatima Ait Lalla. « Au terme de ce stage, la majorité des diplômés est d’ailleurs embauchée. Le taux de pénétration de nos étudiants dans le marché de l’emploi est de 100 %. »