Accompagner les travailleurs et les entreprises pour davantage de bien-être et contribuer à une société plus juste : c’est la mission de SOS Burn-out.

Lisiane Delanaye
Directrice de SOS Burn-out
Grâce à une équipe pluridisciplinaire (composée de médecins, psychologues, coachs…), SOS Burn-out se tient à disposition du public et des entreprises comme l’explique sa Directrice, Lisiane Delanaye : « Une ligne d’information et d’orientation est accessible pour toute personne qui se pose des questions sur le burn-out, car tout un chacun peut se retrouver un jour concerné de près ou de loin par cette problématique. »
D’où l’importance d’insister sur la prévention : « Nous effectuons de la recherche au niveau des méthodes de gouvernance et de la prévention du burn-out en entreprise. Nous accompagnons les entreprises dans la prévention de l’absentéisme et du désengagement de leurs salariés, coûtant extrêmement chers à l’employeur.
Des projets de soins sont spécifiquement conçus pour accompagner les personnes en situation de burn-out, qu’il s’agisse de formes légères à modérées, ou de cas plus sévères. Ces dispositifs tiennent compte du degré d’épuisement et proposent un accompagnement adapté à chaque étape du processus de rétablissement. »
Améliorer le bien-être et soutenir le retour au travail
Plusieurs alternatives, validées scientifiquement et/ou ayant démontré leur efficacité chez SOS Burn-out, peuvent être facilement implémentées dans d’autres entreprises : « Le télétravail est bénéfique pour prévenir le burn-out, mais à condition de définir les jours où tout le monde est présent en même temps chez l’employeur ou reste en télétravail, pour un meilleur soutien collectif et une meilleure cohésion d’équipe. Nous conseillons aussi de laisser plus de flexibilité quant aux heures d’arrivée au travail, en tenant mieux compte du rythme naturel de chacun, entre les lève-tôt et les lève-tard. Nous encourageons également l’installation de cocons de sieste, sorte de fauteuils encastrés, qui permettent une courte sieste salutaire. »
Parallèlement, un projet-pilote de retour au travail, financé par le Forem et en collaboration avec Randstad, est en cours dans les provinces de Hainaut, de Namur et du Brabant wallon : « Il permet de prodiguer du soin et d’encourager un retour progressif au travail. Par exemple, nous proposons dans un premier temps la reprise d’un bénévolat ou d’un stage, qui permettra peut-être ensuite d’anticiper un retour à 100% chez l’employeur », précise L. Delanaye.