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Gestion patrimoine

Les fonds de fonds, un positionnement stratégique efficace

En collaboration avec
Sam Desimpel, Managing Partner de TTA & Yana Rudenko Investor Relations Manager chez TTA
En collaboration avec
Sam Desimpel, Managing Partner de TTA & Yana Rudenko Investor Relations Manager chez TTA

Fondée en 2020, la société d’investissement Top Tier Access s’est donnée pour mission de rendre accessibles aux investisseurs belges les meilleurs fonds de capital-investissement internationaux. 

Aux commandes de Top Tier Access (TTA), Sam Desimpel, est actif dans le private equity depuis 2009, initialement via son family office. C’est à la suggestion de plusieurs family offices belges que Sam et son équipe ont réorienté leur activité depuis 2020 vers un fonds de fonds de private equity. Top Tier Access séduit désormais les investisseurs des trois régions du pays. 

Mais comment faire le bon choix? Comme l’explique Yana Rudenko, Investor Relations Manager chez TTA, « dans notre univers, il existe à peu près 7000 fonds. Notre sélection est extrêmement rigoureuse, combinant des éléments quantitatifs (critères de performance) et qualitatifs (culture de l’équipe, bonne gouvernance). Ainsi, nous avons une quarantaine de critères de sélection qui nous permettent de faire le tri. Notre rôle est de sélectionner les fonds les plus performants, fiscalement fonctionnels et avec un business model qui ne fait pas craindre de changement brusque dans les années à venir ».

Diversification et transparence

Sam Desimpel, Managing Partner de TTA, poursuit : « Actuellement, près de 300 investisseurs nous ont confié 400 millions d’euros que nous avons investi pour eux dans 30 fonds. Concrètement, nous examinons environ 250 fonds par an, en nous livrant ensuite à une analyse plus approfondie pour une trentaine d’entre eux, afin d’en choisir cinq au final. Ce qui demande un engagement total de notre équipe, d’autant plus que certains fonds ne sont pas facilement accessibles. D’où l’importance de développer un réseau fiable et parallèlement, de se bâtir une réputation solide. Et ce, en osant dire non à certains fonds, tout en étant en mesure de leur expliquer objectivement ce choix effectué en fonction des circonstances du moment. »

Notre rôle est de sélectionner les fonds les plus performants, fiscalement fonctionnels et avec un business model qui ne fait pas craindre de changement brusque dans les années à venir.

De même, la diversification est importante: « Nous sommes attentifs aux fonds dont les résultats correspondent aux critères TTA, mais qui le font de façon différente, dans des secteurs différents et dans des régions différentes, afin de ne pas être surexposé dans un domaine bien précis », souligne S. Desimpel. 

Dans la pratique, Yana Rudenko précise que « chez nous, le seuil d’entrée minimum est fixé à 250. 000 euros. Si vous voulez accéder à un très bon fonds sur le mid market, on estime le capital de départ à minimum 5 millions pour un seul fonds. Si vous souhaitez avoir une belle diversification, avec 4 à 5 fonds par an, il faudra déployer 20 millions par an pendant au minimum 9 ans pour que les rendements commencent à sécuriser les appels à capitaux. 

Par ailleurs, la transparence est assurée, avec un reporting chaque trimestre sur toutes les sociétés présentes dans le portefeuille. De même, l’investisseur final reçoit environ 4 appels de capital par an et n’a pas de mauvaise surprise à ce niveau, car nous communiquons très clairement à ce sujet. »

Le private equity, un atout pour les investisseurs belges

Le private equity séduit de plus en plus d’investisseurs, par rapport aux actions cotées en bourse, ne fut-ce que pour ses performances nettement meilleures. Ainsi, TTA vise jusqu’à 20 % de TRI net. Mais Sam Desimpel dégage aussi d’autres éléments : « Contrairement aux investissements boursiers, le private equity apporte une sérénité appréciable : par essence, la Bourse est fluctuante, volatile et dépendante de décisions politiques, comme par exemple les droits de douane imposés par Donald Trump. Une fois l’investissement en private equity effectué, ce sont les gestionnaires de fonds qui vont décider des mouvements à accomplir, ce sont des personnes très expérimentées qui achètent de façon disciplinée, en prenant leur temps pour négocier. De plus, ils ont la liberté et l’opportunité de pouvoir vendre quand bon leur semble, alors qu’à la Bourse, certains gestionnaires de fonds sont parfois obligés de vendre quand leur client leur demande de se retirer de ces fonds. En private equity, on est donc protégé des décisions précipitées. Nos investisseurs savent que nous investissons dans des sociétés de qualité, et que leur argent est bloqué pendant au moins 8 ans. »

En private equity, on est donc protégé des décisions précipitées.

Sam Desimpel considère aussi le fait d’être Belge comme un atout : « Beaucoup de fonds internationaux souhaitent internationaliser leur base d’investisseurs, mais il n’y a pas souvent d’acteurs belges autour de la table, ce qui est donc une bonne opportunité pour nous de nous différencier de fonds de fonds suisses ou anglais, par exemple. Nous proposons nos services à une clientèle diversifiée : des industriels, des professions libérales, des acteurs du secteur agroalimentaire, des professionnels du M&A et du private equity qui ont été convaincus par la pertinence de nos solutions et notre grande disponibilité pour les conseiller à tout moment. »

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