Les entreprises et organisations belges auxquelles la loi n’impose pas encore de rendre compte de leur durabilité disposent désormais d’une solution accessible pour répertorier leurs efforts en faveur de la planète.
Kris De Ryck
CEO d’Isabel
La plateforme KUBE permet en effet aux entrepreneurs de rassembler leurs données ESG en toute simplicité et de les partager sous la forme d’un rapport structuré avec leurs clients et les banques, ainsi que d’autres partenaires.
KUBE, une initiative de Febelfin, a été développée par Isabel en étroite collaboration avec les quatre grandes banques, à savoir Belfius, BNP Paribas Fortis, ING et KBC. De nombreux pouvoirs publics, entreprises et fédérations, comme VOKA, AKT et la FEB, ont également été impliqués dans la réalisation.
Collecter, partager et simplifier
« Des logiciels qui collectent les données, il en existe déjà, mais KUBE est aussi et surtout une plateforme d’échange qui facilite le partage de ces données », déclare le CEO d’Isabel, Kris De Ryck. « Comme elle dispose d’un très large soutien des fédérations sectorielles, nous espérons qu’elle deviendra de facto la solution standard au cours des prochaines années. »
Tout est conçu pour réduire autant que possible la charge administrative.
KUBE fonctionne selon le principe « Only Once », précise Kris De Ryck. « Il suffit de fournir les données une seule fois. Le rapport peut ensuite être utilisé et partagé avec les banques, les clients, les investisseurs et d’autres partenaires. Tout est conçu pour réduire autant que possible la charge administrative. »
Moins de collecte, plus de résultats
La norme VSME européenne prévoit une centaine de points de données à fournir. KUBE en retient les quarante-deux principaux. « Si vous fournissez quelques documents à la plateforme, comme les comptes annuels, 60 à 70 % du questionnaire sont complétés automatiquement », explique Kris De Ryck. « La version de base de KUBE est gratuite. Une offre de lancement exceptionnelle, comprenant l’assistance complète par IA, est proposée jusqu’à la fin de l’année 2026. Les entreprises peuvent ainsi découvrir la plateforme dans son ensemble et établir leurs premiers rapports de manière accessible. »
Ajoutons enfin que les entreprises conservent à tout moment le contrôle total de leurs données. « Elles décident bien entendu qui a accès à leurs données de durabilité », conclut Kris De Ryck.