Ces dernières années, l’aménagement des espaces de bureau a beaucoup évolué. Après l’avènement du télétravail, place à l’Activity Based Working ! Rencontre avec Christine Rillaerts, administratrice au sein de Buroconcept.
Christine Rillaerts
administratrice
Buroconcept
Qu’est-ce que l’Activity Based Working ?
Christine Rillaerts : « Dans un environnement de travail classique, chaque personne a un lieu de travail défini. Cela peut être un bureau individuel fermé, un bureau partagé ou un poste de travail en openspace. Dans son travail, chaque personne doit accomplir différentes tâches : du travail quotidien d’encodage et de traitement de données, des coups de téléphones, des réunions formelles, des réunions informelles, etc. Le principe de base de l’Activity Based Working, c’est que ces tâches vont se réaliser dans différents lieux qui sont étudiés, pensés et conçus pour donner un environnement idéal à ces activités-là. »
Comment cette tendance se traduit-elle en termes d’aménagement des espaces de bureau ?
C. R. : « Dans les bureaux, on voit apparaître toutes sortes de lieux : il y a des salles de réunion comme les one-to-few, des petites salles de réunion qui accueillent maximum 4 à 6 personnes mais qui sont équipées de manière à pouvoir aussi jouer le rôle d’un bureau individuel. On a également des one-to-one, plus discrets. On se retrouve avec une grande panoplie d’ingrédients, des Activity Based Stations. »
Quelle est la démarche de Buroconcept ?
C. R. : « La toute première chose que l’on met en place, c’est une initiation, une présentation. Notre objectif, c’est de créer des choses qui fonctionnent et qui ont fait leur preuve. C’est pour ça que j’insiste sur le fait que nous avons de l’expérience. »
Le principe de l’Activity Based Working, c’est que que les tâches sont effectuées dans des espaces spécifiquement conçus pour celles-ci.
Quels sont les avantages du Activity Based Working ?
C. R. : « Les gens vont se retrouver à fonctionner dans des espaces beaucoup plus adaptés – chaque espace sera pensé pour une activité. Par exemple, lorsque le travailleur va s’installer dans un bubble pour donner un call, elle bénéficiera d’un environnement de travail idéal : d’une part, elle ne va pas déranger ses collègues (…) et d’autre part, elle leur fera comprendre qu’il ne faut pas la déranger. L’espace dédié aux appels offre un environnement optimal à cette activité ; taille, acoustique, équipement, etc. »
Le fait de bouger d’une station de travail à une autre n’aide-t-il pas les travailleurs à structurer leur journée ?
C. R. : « Si, c’est beaucoup plus dynamique ! Les gens vont se rencontrer au-delà des départements : au lieu d’être toujours assis en face du même collègue, on va rencontrer une multitude d’autres gens et potentiellement échanger. »