Même si nous n’en sommes pas toujours conscients, l’environnement naturel, en particulier la présence de plantes, constitue un stimulant. Sur les lieux de travail, il contribue aussi à notre bonne santé physique et mentale. Les avantages ne s’arrêtent d’ailleurs pas là.
Les premiers bénéfices des plantes sur les lieux de travail sont l’amélioration de la qualité de l’air et l’effet apaisant de la couleur verte des feuillages. Comme le note Frédéric Hittelet, CEO de la société JungL, « c’est d’autant plus vrai en Belgique où l’on passe généralement la plus grande partie de son existence en intérieur. On remarque d’ailleurs que dans les pays nordiques, moins les gens bénéficient de luminosité, plus ils ont tendance à placer des plantes dans leur environnement. »
Baisse de l’absentéisme
Cette tendance est couplée à celle d’essayer de recréer dans les locaux des entreprises l’atmosphère cosy que les collaborateurs employés trouvent chez eux. « Les environnements végétaux font partie de cette ambiance. Pour notre part, nous travaillons uniquement avec des plantes tropicales, parce que les plantes indigènes ont besoin d’une période de froid en hiver, ce qu’on ne peut pas envisager dans un bureau. Toutefois, comme à la maison, nous mélangeons les plantes à grandes et à petites feuilles, dans des pots de tailles, de matières et de teintes différentes. »
Notre interlocuteur relève aussi que « de nombreuses études établissent un lien entre l’installation de plantes dans les bureaux et une baisse de l’absentéisme. »
Tout est dans la lumière
JungL travaille soit en direct avec les entreprises, soit sur plans via des architectes. « Dans tous les cas de figure, la première donnée à prendre en compte pour l’installation de plantes est la luminosité disponible dans les différents locaux », insiste Frédéric Hittelet. « Certaines entreprises limitent la présence de plantes aux espaces communs comme les réceptions et les restaurants. D’autres placent des plantes dans les open spaces, voire dans les bureaux individuels. Nous collaborons aussi avec de grands centres commerciaux, où l’espace permet de déployer des plantations de grande taille, comme de véritables jardins suspendus, parfois avec des arbres. »
Bien évidemment, au-delà d’un simple arrosage, les plantes exigent de l’entretien. « Nous passons deux fois par mois pour dépoussiérer, tailler et traiter les plantes contre les maladies. Nous leur donnons aussi la quantité d’eau vraiment nécessaire. Cela paraît anodin, mais c’est peut-être ce qu’il y a de plus difficile : en fonction de la plante, de la luminosité à l’endroit où elle est placée et de la durée du jour en fonction de la saison, une plante ne boit pas la même quantité. En été, par exemple, elle est en phase de croissance et réclame beaucoup plus d’eau que quand les jours sont beaucoup plus courts et que la plante est en repos », conclut Frédéric Hittelet.