Digitaliser contribue à l’optimisation du payroll et à l’attractivité de l’entreprise.
Entre 2011 et 2023, le nombre de bénéficiaires de chèques-repas électroniques a quasi triplé en Belgique. D’où vient cette progression ? Entretien avec Jean-Louis Van Houwe et Corentin Dubois, respectivement CEO et Directeur Commercial de Monizze, l’un des trois émetteurs.
Selon Jean-Louis Van Houwe, « la progression est due essentiellement aux PME, qui, auparavant, étaient souvent dans l’impossibilité de gérer seules l’énorme charge administrative que représentait l’envoi mensuel de chèques papier. Et se voyaient donc privées d’un avantage fiscal auquel elles avaient pourtant droit ».
D’où la démarche de Monizze d’aller vers ces acteurs essentiels de notre économie : « En collaboration avec l’Union des Classes Moyennes, nous encourageons l’innovation et contribuons à stimuler la digitalisation dans les PME, mais aussi chez les marchands, dont beaucoup n’acceptaient pas encore les moyens de paiement électroniques », poursuit J.-L. Van Houwe.
Package attrayant
Corentin Dubois, Directeur Commercial de Monizze, insiste sur l’importance de ce focus digital pour l’économie : « En tant que PME, nous avons développé un système pensé pour les PME. Nous rendons accessibles aux entreprises et à leurs dirigeants des solutions qui optimisent leur fonctionnement et leurs finances. Non seulement via les chèques-repas électroniques, mais aussi via la panoplie de rémunérations collectives telles que les éco-chèques, les chèques-cadeaux, les chèques sport et culture… Et ce, en misant sur des paramètres comme l’automatisation pour éviter un maximum de tâches administratives et en restant à leur disposition pour les assister. Résultat : ils se concentrent sur leur business et leurs opérations essentielles à 100 %. »
Miser sur des paramètres comme l’automatisation permet d’éviter un maximum de tâches administratives.
Un package salarial optimisé grâce à ces solutions constitue un atout, à une époque où la pénurie des talents affecte plusieurs secteurs : « Des analyses indépendantes démontrent que les moins de 25 ans apprécient fortement la présence de chèques-repas dans leur package et 65 % disent que cela influence leur prise de décision pour aller chez un employeur potentiel », précise C. Dubois.
Et l’intelligence artificielle générative promet de nouvelles avancées : « Elle va permettre de traduire des textes très spécialisés dans des termes compréhensibles pour tout un chacun. Nous allons l’utiliser pour les PME en matière de lois sociales, afin de leur faciliter l’adoption de ces solutions parfois complexes », conclut J.-L. Van Houwe. Affaire à suivre.