Les Belges sont de plus en plus nombreux à se poser des questions quant à l’avenir de leur patrimoine. Aujourd’hui, plus que jamais, on réfléchit à l’impact que l’on peut avoir sur le monde qui nous entoure mais aussi à celui que l’on veut laisser dernière nous.
Lars Everaert
Expert juridique
Testament.be
Les biens possédés peuvent être d’ordre mobilier, immobilier, une assurance-vie, des objets précieux,… Y penser aujourd’hui permet d’agencer l’avenir selon ses propres envies et valeurs, et pas seulement selon ce que prévoit le schéma classique légal.
Léguer à une association caritative est une démarche généreuse qui peut faire la différence mais il faut passer obligatoirement par un testament. « Ce dernier vous offre la possibilité de répartir votre succession en fonction de vos préférences mais il existe certaines restrictions. Si vous êtes célibataire et sans descendance, vous pouvez léguer librement la totalité de votre succession à une (ou plusieurs) organisation(s) de votre choix. Si vous avez des héritiers réservataires, une partie de votre patrimoine leur revient : les enfants/petits-enfants la moitié, le conjoint marié l’usufruit de la moitié de la succession », explique Lars Everaert, expert juridique chez Testament.be.
Une formule avantageuse
Il existe pour chaque défi sociétal une association qui se retrousse les manches et contribue au développement d’un monde meilleur. Et vous avez le pouvoir de les aider en les ajoutant à votre testament. « En Flandre, les associations ne paient plus de droits de succession sur ce que vous léguez. À Bruxelles (si agrément fédéral) et en Wallonie, 7 % de droits de succession sont encore dû mais vous pouvez encore recourir au legs en duo. Cette formule vous permet d’avantager une association ainsi qu’un parent éloigné ou un ami. L’organisation paiera ici l’ensemble des droits de succession, au taux classique pour votre héritier et à un taux réduit pour sa propre part », précise notre interlocuteur. Attention, si vous habitez en Flandre, le legs en duo n’est plus recommandé suite aux modifications législatives opérées en juillet 2021.
Réglementations
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