Qu’on se le dise, entreprendre est devenu à la mode. Dans un monde digitalisé avec un rapport au travail en évolution permanente, les candidats starters sont de plus en plus nombreux. La vision d’Emmanuelle Einhorn, Conseiller en entreprises chez BECI.
Les graines de start-up qui courent derrière la levée de fonds, les employés en quête d’indépendance ou en rebond, les seniors, les entrepreneurs dans l’âme ou encore les demandeurs d’emploi en recherche d’une solution. Les voilà les 1001 visages des starters qui se posent cette fameuse question : Comment réussir le lancement de mon activité ? Dans ce contexte, il est difficile de réussir si on n’a pas clarifié en amont ses réelles motivations, ses ressources et sa vision dans le temps.
Les conseils sont nombreux, les conseillers aussi d’ailleurs. Mais il est trois conseils qui en cachent bien d’autres et qui méritent d’être mis en lumière.
- S’avoir bien s’entourer. Et oui cela semble être le conseil bateau par excellence et pourtant ! Ne pas entreprendre seul.e ! S’entourer au sens propre : lever le nez du guidon, confronter ses idées à d’autres, rencontrer, échanger, partager. S’entourer aussi des bons conseillers. Le parcours promet des embûches, pouvoir frapper à la porte d’un bon comptable ou d’un bon avocat ou simplement d’un mentor s’avèrera précieux voir déterminant. « Savoir » bien s’entourer ».Car il s’agit bien là de tout un art, un savoir-être. Se constituer une dream team, trouver les bons associés ou investisseurs. Ne jamais négliger que le réseau est partout, les opportunités à portée de main. Un contact d’aujourd’hui peut être une ressource clé de demain.
- Être « client centric ». Les chiffres en témoignent, une proportion interpellante de Starters échouent parce que leur produit ou service ne répond pas à un réel besoin du marché. Alors ne jamais perdre de vue que la question centrale tourne autour du client, de ses besoins et de ses problèmes et non pas autour de votre solution. Comprendre ce que les clients et le marché ont à nous dire. Être capable de s’adapter vite, rebondir et réagir.
- Cash is king. Il y a le projet et puis il y a la réalité. Alors quand le départ est donné, ne jamais négliger l’importance du cash. Penser trésorerie, cash-flow. Une vente, un contrat signé représentent pas de l’argent sur le compte. A la source, il ne faut donc jamais sous-estimer l’importance de la vente !