Face aux attaques informatiques, sans cesse plus fréquentes et sophistiquées, la simple protection technique ne suffit plus. Ce constat a poussé le centre de compétences wallon Technobel à développer un programme spécifique pour les entreprises. Les explications de Boris Roland, chef de projet.
Boris Roland
Chef de projet
« Les questions de cybersécurité sont de plus en plus présentes dans tous les domaines et secteurs. Personne n’est à l’abri ! », met en garde Boris Roland. Afin de sensibiliser les entreprises, en particulier les PME, Technobel propose, dès ce mois de septembre, des formations « les plus transversales et les plus complètes possible, apportant des solutions concrètes ».
Organisées en modules intensifs s’étalant sur deux à quatre jours, les formations s’articulent autour de deux grands axes de métiers : d’un côté, le développement avec la sécurisation des logiciels ; de l’autre, les réseaux et systèmes avec la conception et la maintenance d’infrastructures sécurisées. « Vu leur niveau de technicité, ces formations ciblent un public de professionnels déjà en place dans les entreprises », précise notre interlocuteur. Il ajoute également que « des chercheurs d’emploi déjà formés par Technobel et directement opérationnels sont prêts à mettre leurs compétences au service des entreprises ».
Les questions de cybersécurité sont de plus en plus présentes dans tous les domaines et secteurs. Personne n’est à l’abri !
Cette initiative répond à une véritable urgence. Le domaine de la cybersécurité est en effet l’un des secteurs touchés par une pénurie de main-d’œuvre qualifiée. « Au-delà des compétences purement techniques, la démarche de Technobel vise à insuffler une véritable culture de la cybersécurité au sein des entreprises. Il s’agit de penser la sécurité dès le début de chaque projet. Ceci passe entre autres par la sensibilisation et la communication auprès de l’ensemble des collaborateurs. Il est aussi nécessaire de dédramatiser les outils de sécurité, parfois perçus à tort comme des moyens de surveillance. L’enjeu est d’intégrer les bonnes pratiques dans les usages quotidiens », conclut Boris Roland.