Le digital est omniprésent dans notre quotidien. Les entreprises se doivent de l’intégrer dans leur stratégie sous peine de disparaître. Comment aborder correctement cette réforme du digital ?
La transformation digitale ne se résume pas à la mise en place d’outils technologiques. Aujourd’hui, l’interconnectivité oblige les sociétés à totalement repenser leur business model afin qu’il soit adapté aux nouvelles normes du marché.
Inertie organisationnelle
Selon une enquête menée par McKinsey en 2016, seules 32 % des entreprises européennes ont investi significativement dans le digital alors que 28 % n’ont pas encore du tout abordé la problématique. Il apparaît que le principal frein à la transformation est l’inertie organisationnelle. Pourtant, on observe que les entreprises ayant mis le digital au cœur de leur projet font la différence sur un marché en constante évolution.
Avoir la bonne main-d’oeuvre
Pour réussir ce virage à 180 degrés, les entreprises doivent comprendre qu’il faut changer les mentalités. Ce changement passe naturellement par la communication et la formation de toutes les parties prenantes – cadres, collaborateurs, clients, etc.
L’Europe marque pourtant un retard conséquent dans la formation au digital et fait face à une situation de pénurie de profils. Face à ce manquement, il est une nécessité pour les sociétés de se développer grâce à des aides extérieures, à l’image de consultants. Forts de leur expérience, ces consultants intègrent le meilleur chemin à emprunter pour rentabiliser ce changement.
Se spécialiser
Nombreuses sont les sociétés qui reproduisent maladroitement à l’identique leur service « physique ». Or, face à un marché en constante évolution, les entreprises se doivent de se spécialiser. Il ne s’agit plus d’offrir un produit aux consommateurs, mais bien une solution globale. Les entreprises peuvent, dès lors, proposer des services digitaux assez éloignés de son business model de base.
Certaines banques, par exemple, proposent des services immobiliers via une application. Celle-ci leur permet d’attirer les clients vers leurs offres de base, à savoir des crédits hypothécaires.