En Belgique, le dispositif des primes et subventions destinées aux sociétés est complexe, d’autant plus qu’elles diffèrent suivant les régions. Ses méandres peuvent en dérouter plus d’une. Guillaume Dewispelaere, Managing Director chez Chasseur de Primes, aide les chefs d’entreprise à s’y retrouver.
Guillaume Dewispelaere
Managing Director chez Chasseur de Primes
Il existe des primes pour financer des services comme de la consultance, celles pour procéder à des investissements ou encore celles qui sont spécifiques à certains projets ou secteurs. « Dans tous les cas, elles ne seront versées que si elles bénéficient au développement propre de l’entreprise », pointe Guillaume Dewispelaere.
En dépit des multiples aides existantes, seules quelque 40 % des sociétés belges bénéficient de ce à quoi elles ont droit. En cause : essentiellement les procédures non respectées et les idées reçues, selon notre interlocuteur. « Malgré les efforts des administrations pour communiquer davantage sur ce sujet, beaucoup de chefs d’entreprise sont encore persuadés qu’ils n’ont droit à rien. Notre mission est précisément d’analyser leur situation et de prendre en charge leur dossier de A à Z. Ils ne doivent s’occuper de rien. »
Il est naturel de donner un coup de pouce aux entreprises qui jouent le jeu.
Cette approche s’avère d’autant plus payante que Chasseur de Primes se rémunère uniquement au résultat, sans frais de dossier. « Si notre client obtient une prime, nous percevons alors une commission proportionnelle à son montant. Dans le cas contraire, nous ne touchons rien. C’est donc absolument sans risque pour les entrepreneurs. »
En dépit d’une certaine complexité, Guillaume Dewispelaere estime que « les dispositifs d’aides aux sociétés belges sont efficaces et dignes d’être défendus en ces temps d’austérité budgétaire. En ce moment, nous évoluons dans un contexte économique plutôt difficile pour les entreprises. On leur en demande beaucoup, en exigeant d’elles qu’elles soient exemplaires à la fois aux niveaux social, environnemental et autres. Il est bien naturel de donner un petit coup de pouce à celles qui jouent le jeu. »