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Confort acoustique : essentiel pour le bien-être des travailleurs

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Un environnement de travail bruyant nuit à la concentration et à la qualité du travail. Des solutions optimales permettent d’aménager les espaces pour éviter un tel inconfort acoustique. On peut y avoir recours dans des immeubles déjà construits, mais le mieux est de les intégrer dès la conception des bâtiments.

Ruben Lannoo

Responsable de Print

Acoustics

Faites l’expérience : claquez des mains dans une vaste église aux surfaces en marbre ou en dallages de pierre… Ça résonne ! Faites de même dans votre salon… Ses tentures et son canapé en tissu absorbent le bruit et les effets de résonnance. Comme l’analyse Ruben Lannoo, Responsable de Print Acoustics, une division de Triplaco, « la physique est implacable : plus le volume d’un espace est grand, plus la réverbération causée par un bruit se prolonge. De plus, toutes les surfaces dures ne font que l’amplifier. »

Conception du bâtiment

Ces principes s’appliquent bien sûr aussi aux environnements de travail. Si ce n’est qu’ici, il est très souvent désagréable de devoir évoluer dans un endroit bruyant. Non seulement, on peut y avoir besoin de concentration, mais en plus il est gênant d’entendre les conversations des collègues situés à proximité. « Heureusement, il existe aujourd’hui de nombreuses solutions de confort acoustique qui permettent de réduire les nuisances sonores et de favoriser le bien-être des travailleurs », se réjouit notre interlocuteur. 

Les problèmes de bruit constituent une dimension désormais fortement prise en compte par les architectes et les maîtres d’ouvrage.

Cinq facteurs permettent d’atténuer le niveau de bruit dans un bâtiment, dont quatre sont liés à la conception de son gros œuvre : l’isolation des façades, évidemment primordiales si le bâtiment est situé à proximité d’une voie ferrée ou d’un axe routier ; l’isolation aérienne à l’intérieur du bâtiment, autrement dit les cloisons séparant les locaux ; l’isolation du bruit de contact, par exemple la manière dont les planchers sont conçus et dont les bruits passent plus ou moins d’un étage à l’autre ; l’isolation des bruits d’installations telles que des cages d’ascenseur ou des toilettes. « Si ces facteurs sont défaillants, c’est qu’à la base, il y a un défaut de conception du bâtiment. On peut certes les mitiger, mais on ne pourra jamais les supprimer complètement », nuance Ruben Lannoo.

Aménagements intérieurs

Le cinquième facteur concerne l’absorption dans les aménagements intérieurs. Comme en témoigne notre interlocuteur, c’est ici une tendance en pleine expansion : « Depuis la création de notre société il y a une quinzaine d’années, nous participons au salon ‘Architect at Work’. Au début, nous étions à peine deux entreprises actives dans ce secteur à être présentes à cet événement ; nous sommes à présent plus d’une vingtaine. Les problèmes de bruit constituent une dimension désormais fortement prise en compte par les architectes et les maîtres d’ouvrage. »

Idéalement, il faut prendre en compte la dimension acoustique dès la conception du projet mais, dans certains cas, nous pouvons intervenir très simplement.

Par aménagements intérieurs, il faut entendre tout ce qui permet de contrecarrer les réverbérations de matériaux comme la pierre ou le métal. Cela peut être par exemple le placement de moquettes ou, comme le propose Print Acoustics, celui de panneaux. Pour limiter le bruit, l’entreprise offre une multitude d’options : « Nous pouvons intégrer nos panneaux sur toutes les surfaces, avec divers matériaux d’absorption sonore, des formes très variées et des motifs décoratifs dans toutes les couleurs. Ces panneaux peuvent être rainurés, microperforés, percés, posés de manière invisible, etc. »

Des panneaux dernier cri

Comme le précise encore Ruben Lannoo, « cette diversité est très importante de nos jours car nous sommes actifs dans de multiples secteurs d’activités : bureaux, théâtres, hôpitaux, maisons de repos, bâtiments publics, salles de sport, etc. Autrefois, on pouvait encore se contenter par exemple de matériaux à base de MDF avec des perforations visibles pour absorber le son, ce qui n’est pas très esthétique et qui est surtout dépassé en termes d’efficacité. » 

Aujourd’hui, la tendance est d’avoir recours à des matériaux résistants à l’abrasion et plus simples à nettoyer que les mousses et tissus.

Aujourd’hui, la tendance est aussi d’avoir recours à des matériaux bien plus résistants à l’abrasion et plus simples à nettoyer que les mousses et tissus. « On fabrique aussi de plus en plus de panneaux à base de bouteilles en plastique recyclées. C’est à la fois très rigide, extrêmement performant et écologique. »

En guise de conclusion, Ruben Lannoo insiste sur l’importance de prendre en compte la dimension acoustique dès la conception d’un projet : « Nos produits peuvent contribuer à réduire les problèmes quand on s’aperçoit par exemple qu’un nouveau bâtiment provoque des soucis. Le plus simple est toutefois d’intégrer une solution comme la nôtre dès l’origine. Cela évite notamment de payer pour une solution sur mesure, qui est toujours possible mais plus chère. En outre, c’est toujours plus difficile d’intégrer des objets comme des panneaux dans un espace qui n’a pas été conçu pour cela. Toutefois, dans certains cas, on peut aussi intervenir très simplement, par exemple en remplaçant des portes d’armoire par des portes fabriquées avec nos matériaux absorbants. »

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