La franchise est probablement la formule du commerce associé la plus développée, mais également la plus contraignante. Carine Janssens, Corporate Relations Manager à la Fédération Belge de la Franchise, revient sur les caractéristiques de la relation entre franchiseur et franchisé.
Carine Janssens
Corporate Relations Manager à la Fédération Belge de la Franchise
La franchise est une méthode de collaboration entre deux partenaires indépendants, selon laquelle le premier, appelé franchiseur, met à la disposition de l’autre, le franchisé, moyennant rémunération, le droit d’exploiter dans des conditions bien déterminées une formule commerciale ou un système de production qu’il a mis au point et qui a fait ses preuves.
« Tout accord de franchise comprend au moins les trois éléments suivants : l’utilisation d’une enseigne commune et une présentation uniforme des locaux ou moyens de transport ; la communication par le franchiseur au franchisé d’un savoir-faire ; la fourniture continue par le franchiseur au franchisé d’une assistance commerciale ou technique tout au long du contrat. Franchiser c’est permettre à un autre de réussir comme soi-même », souligne Carine Janssens.
Partager son succès
« On ne peut concevoir de franchiser une formule si celle-ci n’est pas performante sur le plan commercial. Cela paraît l’évidence, les motivations essentielles des candidats à la franchise étant de profiter de la notoriété et de l’image d’une marque. »
Le franchisé sait qu’il peut demander conseil au franchiseur sur bien des points, comme le choix de son emplacement ou l’obtention d’un financement.
« Une certaine expérience du marché est donc indispensable pour que l’enseigne ait réellement pu faire la preuve de sa réussite. La marque possède certaines caractéristiques (look, style de magasins, assortiments, prix, etc.) qui en font son succès auprès du public. En mettant son enseigne à disposition de ses franchisés, le franchiseur partage en quelque sorte son succès. »
Travail collaboratif
« L’assistance fournie par le franchiseur au franchisé, est destinée à réduire le risque engendré par toute ouverture d’un commerce par le fait de proposer un concept qui a fait ses preuves au sein de points de vente pilotes appartenant au franchiseur. »
« La mise en route est plus facile et plus rapide que si le franchisé avait agi seul. Une relation s’établit, donnant au franchisé un rôle important dans une organisation qui lui apporte aide et assistance. Le franchisé sait qu’il peut demander conseil au franchiseur quant au choix de son emplacement, quant à l’obtention d’un financement extérieur, quant au contrat de location de l’emplacement, à son équipement et aménagement et quant au lancement de son activité », conclut Carine Janssens.