Un fonds de placement indiciel vise à calquer son portefeuille d’actifs sur des indices boursiers comme le BEL20 en Bourse de Bruxelles, le CAC40 sur la place de Paris ou le S&P500 américain. Une telle stratégie d’investissement permet de se prémunir des mauvaises surprises.
L’investissement indiciel est une stratégie destinée à diversifier un portefeuille d’actifs dans le but d’en réduire le risque. Comme le précise Matthieu Remy, CEO et Cofondateur de Easyvest, « les études montrent que les effets de la diversification commencent à se faire sentir autour du seuil de 90 actions distinctes. Les indices sont régulièrement adaptés en fonction des fluctuations et des événements du marché ; certaines sociétés entrent ou sortent de ces indices. »
Cependant, prévient-il, il s’agit de sélectionner des entreprises dans des secteurs d’activité et des zones géographiques sensiblement différents. « À cet égard, le BEL20 n’est absolument pas diversifié ! C’est pourquoi nous avons créé un portefeuille qui regroupe les indices boursiers de quelque 9.000 entreprises réparties dans 47 pays du globe : 23 pays développés et 24 pays émergents. »
Les algorithmes nous aident à mieux appréhender l’évolution d’un portefeuille d’investissement sur le long terme et de dégager le scénario le plus probable.
Les vertus du panachage
Notre interlocuteur pointe que « en fonction du profil de risque d’un investisseur, on panache son portefeuille avec des proportions relatives d’actions et d’obligations. Plus il y a d’actions, plus le risque est élevé bien entendu, mais le retour potentiel sur investissement est potentiellement aussi plus élevé. À l’autre bout du spectre, les obligations d’État des 19 pays de la zone Euro présentent théoriquement le risque le plus faible à long terme. »
Au-delà des actions et des obligations européennes, il existe de nombreux autres actifs comme les obligations d’entreprises ou le private equity. Toutefois, pointe Matthieu Remy, « mathématiquement, cela ne sert pas à grand-chose de les intégrer dans un portefeuille. Ces actifs se retrouvent systématiquement entre les deux extrêmes en termes de couple risque-rendement. »
Easyvest appuie son expertise sur des algorithmes et des programmes d’automatisation. « Ils nous aident à mieux appréhender l’évolution d’un portefeuille d’investissement sur le long terme. Parmi les milliards de scénarios possibles, il s’agit de dégager le plus probable et d’en prévoir le rendement. Bien sûr, nos gestionnaires restent libres de leurs décisions… Ce n’est jamais un algorithme qui prend une décision, seul dans son coin !