Skip to main content
Home » Future of retail » Le vrai du faux, en toute franchise
Future of retail

Le vrai du faux, en toute franchise

Quand on parle de la franchise, on entend très souvent revenir le même genre de propos. Nous avons testé 4 affirmations. Sont-elles vraies ou fausses ?

Carine Janssens

Corporate Relations Manager

la Fédération belge de la franchise

Pour réussir en tant que franchisé, il faut être un spécialiste du secteur d’activité que l’on choisit.

❌ FAUX!

Comme l’indique Carine Janssens, Corporate Relations Manager à la Fédération belge de la franchise, « tout franchiseur sélectionne ses candidats par rapport aux critères propres à ces derniers, comme les aptitudes personnelles et relationnelles, l’intérêt pour le secteur et l’apport financier disponible. Un profil de commercial ou d’entrepreneur a d’ailleurs plus de chances qu’un spécialiste. » Une formation initiale donnée par le franchiseur et adaptée à l’activité fera le reste.

La formule de franchise n’offre au franchisé que peu de liberté en termes d’initiatives.

✅ ❌ VRAI ET FAUX À LA FOIS!

Un franchisé est un indépendant responsable de son point de vente… et est donc son propre patron ! Toutefois, « il est indéniable qu’il doit suivre à 100 % le manuel opératoire du franchiseur. Cela étant, ce dernier laisse souvent une certaine liberté, par exemple dans le choix des produits en fonction de la localisation du magasin. De plus, toutes les enseignes organisent des réunions avec les franchisés pour recueillir leurs avis. »

Ouvrir une franchise exige plus d’investissement que se lancer comme un indépendant classique.

✅ ❌ VRAI ET FAUX À LA FOIS!

Pour lancer son activité, le franchisé doit investir dans son magasin et donc consentir un apport de capital relativement important. Néanmoins, nuance notre interlocutrice, « le franchisé bénéficie en retour de la renommée de l’enseigne, de son savoirfaire, d’un manuel opératoire et d’une formation. » L’effet de réseau joue aussi au bénéfice du franchisé dès son installation, notamment car le franchiseur négocie des prix avantageux pour des achats groupés de produits et services.

Tout franchiseur sélectionne ses candidats par rapport aux critères propres à ces derniers, comme les aptitudes personnelles et relationnelles.

S’engager dans un jeune réseau de franchises présente plus de risques.

✅ VRAI !

Carine Janssens le confirme  : «  Un jeune réseau n’a peut-être pas encore fait toutes ses preuves. On conseille d’ailleurs à tout franchiseur d’ouvrir lui-même au départ un ou deux points de vente pilotes afin de tester son concept et sa rentabilité.  » Par ailleurs, en matière de risques, relève-t-elle, « lorsqu’un franchisé rencontre des difficultés commerciales, éventuellement avec un risque de faillite, le franchiseur l’aide systématiquement à analyser les raisons de cet échec, à le remettre sur les rails ou, en tout dernier recours, à remettre son magasin. »

Next article