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Les legs aux associations caritatives ont le vent en poupe

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Selon une étude menée par la HOGENT à la demande de Testament.be, près d’un Belge sur trois faisant des dons envisage d’inclure une association caritative dans son testament. Pourtant, seule une petite minorité a déjà formalisé cette intention dans un testament.

Les motivations d’un legs sont évidentes, explique Sanne Holvoet, chercheuse à la HOGENT. « Les gens veulent faire une bonne action après leur mort et laisser un monde meilleur. C’est souvent un moyen pour que l’on se souvienne d’eux. »

Si les associations caritatives sont très nombreuses, les soins de santé sont de loin le domaine auquel le plus d’argent est légué. Sanne Holvoet : « Il y a, par exemple, Kom op Tegen Kanker, la Fondation contre le cancer et la Ligue Nationale Alzheimer. »

Bien que beaucoup de gens aient l’intention de laisser un legs à une organisation caritative, seuls 4 % l’ont déjà formalisé dans un testament et 5 % prévoient de le faire. « Cela dépend beaucoup de la phase de la vie dans laquelle les personnes se trouvent », explique Ann-Sophie Bouckaert, collègue de Sanne Holvoet. « Les participants à l’enquête avaient tous plus de 18 ans. En général, une personne dans la trentaine ne se règle pas encore ce genre de questions. Si vous n’avez pas encore d’enfants et que vous avez encore toute la vie devant vous, ce n’est généralement pas à l’ordre du jour. Cela ne veut pas dire que les gens n’y pensent pas. Et avoir l’intention de le faire, c’est déjà un premier pas. »

Ils veulent faire quelque chose de bien après leur décès et laisser le monde dans un meilleur état. Cela devient souvent aussi une manière d’être rappelés.

Sanne Holvoet, chercheuse à la HOGENT

Souvent, les associations caritatives ne sont pas attentives à cet aspect dans leur communication, selon Sanne Holvoet. C’est une occasion manquée. « Les témoignages sont souvent ceux de personnes âgées, par exemple, mais ils ne parlent pas forcément aux jeunes. De plus, les associations doivent faire attention… la mort reste un sujet délicat à aborder. Et pourtant, il peut être une bonne idée d’évoquer régulièrement le legs testamentaire sur leur site ou dans leur newsletter. Enfin, la campagne annuelle de testament.be sur les legs à des associations caritatives contribue beaucoup à la sensibilisation à ce sujet encore tabou. »

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