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OPINION : « Un patrimoine sain doit avant tout être diversifié »

Olivier Carrette, CEO de l’UPSI.
Olivier Carrette, CEO de l’UPSI.
Olivier Carrette, CEO de l’UPSI.

En matière de gestion de patrimoine, la période que nous traversons pourrait en déstabiliser plus d’un. À l’inverse des marchés financiers, le secteur immobilier démontre qu’en dépit d’un faible rendement, il reste une valeur refuge. Olivier Carrette, CEO de l’Union professionnelle du secteur immobilier (UPSI).

Se diversifier, accessible à tous

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Un patrimoine sain doit avant tout être diversifié. Il n’a jamais été plus évident que diversifier son portefeuille constitue la garantie de le faire perdurer. Cela signifie investir dans des actions, des obligations, de l’immobilier, de l’or, etc.

Contrairement à une idée largement répandue, il ne faut pas être riche pour diversifier. Avec 5 000 euros, on peut déjà commencer ! Par exemple, on peut acheter de « l’immobilier papier » via les sociétés immobilières cotées en bourse, que sont les sociétés immobilières réglementées (SIR) en Belgique.

Acquérir son propre logement

Si l’on dispose de moyens financiers suffisants, le conseil premier reste néanmoins d’investir dans la brique. D’autant plus que les taux d’intérêt sont à leur plus bas niveau, actuellement entre 1 % et 1,25 % pour un emprunt hypothécaire à taux fixe sur 20 ans. Étant donné la faiblesse des futurs pensions légales, être propriétaire de son domicile est la meilleure garantie pour assurer l’avenir de tout un chacun. Aujourd’hui, environ 70 % des Belges sont propriétaires de leur logement.

Au-delà d’une acquisition pour occupation personnelle, l’immobilier neuf reste aussi le segment d’investissement le plus stable.

Au-delà d’une acquisition pour occupation personnelle, l’immobilier neuf reste aussi le segment d’investissement le plus stable. Plus que jamais, l’immobilier prouve sa résilience face aux crises. Au plus fort de la crise financière de 2008 en Belgique, il avait chuté de maximum 10 % pour finalement retrouver son niveau initial deux ans plus tard. Il n’en fut évidemment pas de même, on s’en souvient, des autres types d’investissements. Durant l’actuelle crise sanitaire liée au COVID, l’immobilier n’a pas chuté du tout, alors que les actions ont connu une très forte instabilité.

Tenir compte de la gestion et de la fiscalité

Devenir propriétaire n’est cependant pas toujours de tout repos. Il faut être conscient que cela nécessite de la gestion. À cet égard, les législations diffèrent complètement d’une Région à l’autre sur bien des points : performance énergétique, assainissement des sols, attestations diverses, primes, etc.

L’autre talon d’Achille est la fiscalité : l’immobilier résidentiel neuf est lourdement taxé – 21 % de TVA sur le prix d’achat. Mais ici, en contrepartie, il s’agit de prendre aussi en compte la hausse de la valeur du bien d’environ 3 % par an, ainsi que de l’avantage de pouvoir déduire les intérêts de son prêt hypothécaire afin de payer moins d’impôts.

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Heureusement, pour tous les aspects qui précèdent, de plus en plus de professionnels peuvent aider les particuliers.

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