L’expertise en gestion et structuration patrimoniale du secteur de l’assurance au Grand-Duché de Luxembourg n’est plus à démontrer. Vu ses spécificités, le Luxembourg permet aussi de bénéficier de contrats plus flexibles qu’en Belgique, y compris dans le domaine patrimonial. La démonstration avec WEALINS.
Luc Rasschaert
CEO de WEALINS
James Nys
Country Manager Belgium.
WEALINS est une filiale intégralement détenue par le Groupe Foyer, entreprise familiale active depuis plus d’un siècle et aujourd’hui numéro 1 du marché local de l’assurance à Luxembourg. Présente dans dix pays de l’Union européenne dont la Belgique, cette compagnie s’est spécialisée dans l’assurance vie patrimoniale.
« Historiquement, la Belgique a toujours été un marché très important pour nous », témoigne Luc Rasschaert, CEO de WEALINS. « Même si à certains moments, il y a eu une certaine réticence de la part des banques privées belges pour le marché luxembourgeois, la situation est redevenue aujourd’hui très comparable au passé. Il faut reconnaître que l’univers d’investissement comprenant des actifs illiquides comme du ‘private equity’ est nettement plus diversifiée dans un contrat luxembourgeois que dans un contrat belge. »
Dans le contexte actuel, James Nys relève aussi un autre élément : l’engouement grandissant pour les investissements ESG. « L’intérêt pour les investissements intégrant des aspects de durabilité est certainement une bonne chose. À côté de cela, on remarque aussi une plus grande attention pour les fonds internes collectifs. Le contrat d’assurance vie luxembourgeois permet ainsi d’offrir aux clients davantage de personnalisation et de flexibilité en matière d’investissement. »
Une époque sans précédent
« Sur le plan patrimonial, nous vivons sans doute une époque sans précédent », estime James Nys, Country Manager Belgium. « Le plus grand transfert générationnel de richesse de l’histoire est sur le point de se produire. Les baby-boomers sont en passe de transférer leurs avoirs aux générations suivantes – enfants et parfois petits-enfants. »
Les transferts patrimoniaux ont bien sûr existé de tous temps. Toutefois, les conditions actuelles sont bien différentes, se révèlent beaucoup plus complexes et elles justifient amplement l’intervention des experts des compagnies d’assurance vie luxembourgeoises telles que WEALINS pour accompagner la clientèle dans leurs projets de structuration, gestion et transmission de patrimoine. « Aux différents niveaux de pouvoir, les autorités publiques imposent toujours plus de réglementations. Chez WEALINS, nous restons attentifs aux évolutions de marchés, ainsi que réglementaires. Nous nous adaptons rapidement aux changements afin d’apporter les meilleures solutions aux attentes patrimoniales actuelles et futures de notre clientèle. »
La gestion de patrimoine à l’heure du digital
La digitalisation prend en effet de l’ampleur. « Les jeunes générations sont bien plus accoutumées que leurs aînés aux solutions et services digitaux, même s’ils attendent toujours du conseil et une approche personnalisée pour la gestion patrimoniale. Cela impacte positivement les professionnels du secteur », relève Luc Rasschaert. « On travaillait déjà avec des fichiers PDF, mais il fallait les remplir manuellement, champ par champ, ce qui prenait du temps. À présent, nous mettons à la disposition de nos partenaires (courtiers…) une plateforme digitale qui les guide pas à pas, de la souscription à la réalisation de divers opérations, jusqu’au suivi pendant toute la durée de vie du contrat. »
Pour WEALINS , le gain de temps et d’efficacité est appréciable : « Le transfert électronique des données élimine tout besoin de réencodage et les risques d’erreur. Quelques contrôles supplémentaires suffisent pour finaliser un dossier. Avec toutes les réglementations qu’on nous impose aujourd’hui, la digitalisation est aussi une nécessité en termes de rentabilité. Sans elle, la situation serait déplorable pour les courtiers et pour des compagnies telles que la nôtre », note encore Luc Rasschaert.
Le client final tire bien évidemment aussi des avantages de la digitalisation. James Nys pointe notamment la question de la gestion des données : « Le client dispose d’un accès à notre plateforme. Elle rassemble tous ses documents avec, à la clé, un historique de ceux-ci. Grâce à cela, il peut par exemple aisément justifier l’origine de ses fonds pour chaque élément, en remontant sur trois générations s’il le faut. »
L’Humain reste au cœur de l’activité
Si elle est incontournable, la digitalisation reste néanmoins confinée aux aspects opérationnels. L‘accompagnement patrimonial reste fermement ancré sur les rapports humains : « Chez nous, nous appelons cela le ‘human-to-human’. Nous voulons garder un contact direct avec nos partenaires, afin de mieux appréhender leurs attentes et ceux de leurs clients et leur développer des solutions exclusives », résume James Nys. Cette approche personnalisée est d’autant plus justifiée que les situations et le cadre juridique et fiscal varient d’un pays à l’autre et que les changements réglementaires sont incessants. Pour chaque dossier, WEALINS met d’ailleurs en place une équipe multidisciplinaire dédiée. Outre un responsable commercial, elle peut associer des juristes, des fiscalistes, des spécialistes en gestion patrimoniale et des experts qui se focalisent sur des classes d’actifs spécifiques.