Home » Immobilier & Innovation » Détecter les consommations d’eau anormales en temps réel
immobilier & innovation

Détecter les consommations d’eau anormales en temps réel

En collaboration avec
Le système permet de repérer des consommations anormales et de lancer des alertes pour des anomalies qui seraient restées invisibles autrement.
En collaboration avec
Le système permet de repérer des consommations anormales et de lancer des alertes pour des anomalies qui seraient restées invisibles autrement.

La consommation d’eau dans les bâtiments est une problématique cruciale et urgente. Il en va de l’empreinte environnementale comme des coûts. Une détection anticipée des anomalies éventuelles ainsi qu’un monitoring des performances permettent une gestion optimale.

Grégoire de Hemptinne

Cofondateur

Shayp

Shayp a développé une solution à même de suivre en temps réel la consommation d’eau dans les bâtiments. «  Nous récupérons les données des compteurs, qu’ils soient mécaniques ou digitaux, et un système d’intelligence artificielle analyse ensuite les flux de consommation », détaille Grégoire de Hemptinne, Cofondateur et Managing Partner de la société. « Ainsi, nous détectons des anomalies éventuelles telles qu’un système d’adoucisseur mal réglé, une toilette qui coule, un souci au niveau d’une cuve ou une canalisation rompue. »

Le bénéfice principal d’une telle solution est de détecter en direct les problèmes et des consommations anormales et de lancer des alertes pour des anomalies qui seraient restées invisibles autrement. Ce n’est pas le seul bénéfice : « Notre système permet une optimisation opérationnelle. Il évite en effet aux équipes d’aller relever les compteurs un par un, chaque mois ou chaque semaine, et de se demander, en cas de problème, dans quel ordre les vérifier s’ils sont éparpillés dans plusieurs sites. Nous offrons aussi un reporting des consommations d’eau, ce qui constitue un énorme avantage dans le cadre des nouvelles lois en la matière, notamment la taxonomie européenne. Notre solution offre surtout finalement une réduction moyenne de 21 % de la consommation d’eau d’un portefeuille de bâtiments ainsi qu’une baisse significative des coûts opérationnels. »

Grégoire de Hemptinne déplore tout de même qu’à l’heure où l’on parle de plus en plus de RSE et de critères ESG, la gestion de l’eau n’entre pas encore dans les critères de calcul de la performance des bâtiments. « Les acquéreurs devraient savoir dans quoi ils s’engagent avant l’achat d’un bâtiment. Pourtant, comparé à d’autres investissements en optimisation énergétique, celui qui concerne l’eau est relativement faible et les gains sont immédiats. »

Next article