Augmentation des prix oblige, tout le monde pense à réduire sa consommation énergétique. Ce n’est pas le seul motif : faire baisser l’empreinte carbone est impératif pour lutter contre le réchauffement climatique. Quelles que soient nos motivations, des aides existent. Véronique Léonard, Responsable du pôle Eco-Transition de la Sowalfin.
Depuis quelques mois, les entreprises ont vu le montant de leur facture énergétique multipliée par 2,5 à 8 fois en fonction de leurs contrats et niveau de l’activité. Au-delà de l’aspect financier, tout le monde constate les effets concrets du changement climatique ; les inondations de l’an dernier et les sécheresses de cette année marquent les esprits.
Depuis quelques mois, les entreprises ont vu le montant de leur facture énergétique multipliée par 2,5 à 8 fois en fonction de leurs contrats et niveau de l’activité.
Face à cette double problématique, les solutions actuellement développées par les sociétés sont multiples : comprimer leurs coûts non énergétiques pour préserver leur trésorerie ; réduire leur consommation de gaz, d’électricité et d’eau ; installer des systèmes d’isolation et des panneaux photovoltaïques ; etc.
Accompagnement, audits et subsides
Pour les entreprises, la solution la plus pertinente pour agir concrètement est aujourd’hui de s’appuyer sur des mécanismes d’aides et d’accompagnement, notamment ceux mis en place par divers services de la Région wallonne. Ainsi, des « référents bas carbone-économie circulaire » peuvent se rendre gratuitement dans les PME en vue d’évaluer les actions prioritaires à mener. Ils les aiguillent aussi vers des opérateurs privés agréés capables de les aider.
Au-delà de l’aspect financier, tout le monde constate les effets concrets du changement climatique et de la nécessité d’entreprendre des actions concrètes en matière de durabilité.
À un niveau plus avancé, les entreprises peuvent effectuer des audits systématiques. Pour les réaliser, elles bénéficient de chèques-entreprises qui réduisent jusqu’à 75 % du coût des prestations. Une fois déterminés les travaux à réaliser, une entreprise peut encore bénéficier de divers mécanismes de subsides à l’investissement, tels que l’UDE – Utilisation durable de l’énergie. Ils prennent en charge un pourcentage des surcoûts liés, par exemple, au remplacement d’un équipement en place par une autre plus respectueux de l’environnement. Exemple : une chaudière à mazout remplacée par une pompe à chaleur.
Il y a également le dispositif Easy’Green. Il permet de financer, via un prêt subordonné sans exigences de garanties, tous les travaux liés à la réduction de l’empreinte carbone. Cela concerne les équipements eux-mêmes – chauffage, éclairage, machines de production -, mais aussi tous les domaines annexes : isolation, systèmes de régulation de la consommation, bornes de chargement pour véhicules, batteries de stockage, systèmes de récupération de chaleur ou d’économie circulaire, etc.