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En 2024, pourquoi investir dans l’environnement de travail ?

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Flexibilité, recherche de sens, digitalisation : comment aménager le bureau d’aujourd’hui pour rencontrer les aspirations des individus ? Cette question est le leitmotiv de Bedimo, concepteur d’espaces de travail qui crée avant tout des « lieux de vie », et de Pierre Vreuls, son administrateur délégué.

Pierre Vreuls

administrateur délégué

 Bedimo

Aujourd’hui, on n’appréhende plus l’environnement de travail de la même manière qu’autrefois », affirme Pierre Vreuls. «  Dans nos aménagements, nous veillons à ce que les espaces s’adaptent aux besoins des personnes et à la culture de l’entreprise, qui évolue très vite. » En analysant les demandes de leurs clients, Bedimo a décelé les trois principaux enjeux de l’avenir du travail.

La digitalisation, un train en marche

« Le premier enjeu est la digitalisation. Les outils et l’environnement de travail se digitalisent à toute vitesse », explique Pierre Vreuls. «  L’intelligence artificielle a fait une entrée fracassante dans le milieu professionnel, elle est déjà omniprésente et nécessite de la formation continue au sein des entreprises. » En termes d’aménagement de bureau, cela se traduit notamment par l’inclusion des nouvelles technologies dans les espaces de travail.

La flexibilité : comme à la maison, en mieux

« Le deuxième enjeu est la flexibilité », poursuit Pierre Vreuls. « La crise sanitaire y a mis un grand coup d’accélérateur. Le télétravail est entré dans la norme, et les gens ont besoin de davantage de flexibilité dans les horaires. Aujourd’hui, c’est le temps qui s’adapte aux personnes, plus l’inverse. Dans cette vision, on ne s’approprie plus les espaces de travail de la même manière. On voit se développer des environnements modulés en fonction du type d’activité qu’on y pratique. »

Aujourd’hui, le travailleur s’attend à ce que le bureau soit aussi confortable que la maison, avec des exigences d’ergonomie en plus.

C’est l’ère des espaces multi-usages. « Une cafétéria n’est plus seulement une cafétéria, elle devient aussi salle de réunion, zone de socialisation… » Pourquoi ? Pas forcément pour des raisons financières, estime l’administrateur délégué de Bedimo – même si l’argument entre certainement en compte pour les entreprises. Mais avant tout pour rendre le bureau « au moins aussi confortable que la maison. »

«  Après la crise sanitaire, il a fallu attirer à nouveau les employés au bureau. Aujourd’hui, le travailleur y recherche avant tout un aspect convivial. Il s’attend à ce que le bureau soit aussi confortable que la maison, avec des exigences d’ergonomie en plus. Dans cette dimension ‘home’, on va créer une atmosphère cosy qui lui rappelle son chezsoi, avec des étagères pleines de livres ou de bibelots. On voit aussi apparaître de nouvelles générations, qui ont une vision moins conventionnelle du bureau, qui vont par exemple s’installer avec un coussin par terre. »

La recherche de sens

Le troisième enjeu ? Le sens. « Les collaborateurs ont besoin de comprendre la stratégie de l’entreprise, sa vision, sa mission. Ils doivent savoir pourquoi ils se lèvent le matin. » Les critères ESG (Environnement, Social et Gouvernance) – qui évaluent la responsabilité sociétale d’une entreprise – se sont accrus.

« Le S de ESG est devenu particulièrement important », explique Pierre Vreuls. « Depuis que le télétravail s’est étendu, on se déplace au bureau avant tout pour sociabiliser,

Quel retour sur investissement ?

D’après Pierre Vreuls, l’aménagement de l’espace de travail mène à quatre impacts majeurs. « D’abord, le bien-être des collaborateurs. Ensuite, leur performance, grâce à un environnement qui stimule la productivité des équipes. Troisièmement, le fait que le lieu reflète et soutienne l’image et la culture de l’entreprise. Et enfin, l’acquisition et la rétention des talents, qui est une véritable problématique aujourd’hui. Quand un candidat est accueilli dans une entreprise, il doit pouvoir se dire : ‘waouh, c’est ici que je veux travailler.’ Et l’environnement de travail a un rôle-clé à jouer à ce niveau  », conclut l’administrateur de Bedimo.

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