Digitalisation et emploi peuvent très bien aller de pair. En matière de gestion financière, l’automatisation de tâches répétitives permet de libérer du temps pour des activités à la fois plus intéressantes et plus rentables.
La société Key Business – E Finance propose quatre modules financiers spécialisés : E-Treasury pour le cash management ; Elofi-cash pour le credit connection ; KBF antifraude pour la lutte contre les fraudes aux paiements ; EAP pour la comptabilisation automatique des extraits bancaires. Ils peuvent fonctionner de manière indépendante ou complémentaire, en lien avec des outils plus généralistes tels qu’un logiciel ERP. Ils peuvent aussi s’interconnecter avec les systèmes d’organismes bancaires. Comme le souligne Thierry Lodomez, Sales Manager de la société, « ces modules permettent d’automatiser des opérations basiques et répétitives comme le contrôle des transactions. De nos jours, cela n’a plus de sens de confier des tâches rébarbatives à des opérateurs humains. D’autant plus que les départements RH sont aujourd’hui dans une situation très tendue, où il est de plus en plus difficile de trouver et de fidéliser du personnel qualifié. » Selon lui, il est évident qu’il faut offrir un bon cadre de travail aux collaborateurs. « Toutefois, cela ne se résume pas à un bon salaire ou à une voiture de société. Cela englobe aussi le recours à des outils de travail performants. » Parmi les avantages de ces modules, notre interlocuteur cite également l’optimisation des processus et donc un meilleur rendement.
De nos jours, cela n’a plus de sens de confier des tâches rébarbatives à des opérateurs humains.
L’IA prend de l’ampleur
Évolution technologique oblige, ces modules s’appuient entre autres sur des outils d’intelligence artificielle. « Dans certains domaines, cela n’apporte pas encore de changements bouleversants. Par exemple, le reporting de trésorerie ne va pas fondamentalement changer du jour au lendemain », reconnaît Thierry Lodomez. « Toutefois, comme ces outils sont évolutifs grâce à l’IA, ils sont capables d’intégrer de nouvelles informations et d’en tenir compte pour les opérations ultérieures. » Exemples : des changements de règles relatifs au reporting et aux inputs des ERP ou des systèmes bancaires. Il relève encore que « Key Business – E Finance est la seule société en Belgique à proposer le module antifraude en ‘stand alone’. Nous répondons ainsi à une demande pour des outils d’IA capables de remplacer les êtres humains. Ce module est de plus en plus demandé par les banques et le secteur public. »