La mission de base d’une fiduciaire est d’aider ses clients à observer leurs obligations légales en matière de taxes et de contributions. De nos jours, ses services d’accompagnement des entreprises sont bien plus larges. En cause : la digitalisation, la vitesse de circulation de l’information et la diversité des réglementations.
Texte : Philippe Van Lil
Dans le passé, une fiduciaire était essentiellement là pour constater des faits et en tirer les documents à présenter aux différentes institutions fédérales et régionales. Elle continue d’ailleurs toujours aujourd’hui prioritairement à remplir ces devoirs d’information et à aider les entreprises à remplir les tâches et obligations légales en matière comptable, fiscale et de conseil. Toutefois, dans le contexte économique dans lequel les entreprises évoluent de nos jours, les fiduciaires ont élargi leur gamme de services.
Tout d’abord, digitalisation et mondialisation obligent, les informations se doivent de circuler de plus en plus vite. Vu cet enjeu crucial pour les entreprises, les fiduciaires offrent désormais en temps réel des services d’accès et de traitement des informations. D’autant plus que le nombre de celles-ci – données comptables, financières, juridiques ou autres – n’a cessé de croître ces dernières années. C’est la raison pour laquelle les fiduciaires, elles aussi, en traitent bien plus qu’autrefois en vue d’optimiser la gestion et le développement des entreprises.
Accompagner les entreprises
Les informations à traiter sont d’autant plus nombreuses et complexes qu’aujourd’hui, les entreprises sont confrontées à une pléthore de réglementations issues des pouvoirs communal, régional, fédéral et européen. Ici aussi, les fiduciaires entendent se positionner comme des partenaires de premier plan dans le traitement et la synthèse de ces informations. Comme pour le reste, l’objectif est d’accompagner au mieux les entreprises afin d’orienter leurs choix, y compris à l’international.
À côté de ces nécessités, les fiduciaires aident aussi les entreprises dans la mise en place d’outils d’analyse et de gestion, tant comptable que financière. Ces outils peuvent notamment servir par la suite à rechercher des crédits bancaires ou autres – crowdfunding, crowlending, etc. – et d’autres types d’aides financières, privées ou publiques, telles que des subventions.
On l’aura compris : il est loin le temps où les fiduciaires n’avaient pour mission que d’attendre avec une règle pour taper sur les doigts de leurs clients quand ils n’amenaient pas leurs documents à temps !