D’année en année, la part de sous-traitance des services facilitaires augmente en Belgique, avec pour objectif le fonctionnement optimal des entreprises.
Texte : Olivier Clinckart
En 2016, le chiffre d’affaires du marché global du Facility Management s’élevait à 4,2 milliards d’euros, dont 2,2¿milliards d’euros pour la partie sous-traitée. De plus, le rapport 2017 de l’IFMA Belgium (International Facility Management Association), établi en collaboration avec Procos, indiquait que la tendance à l’augmentation de l’outsourcing des services facilitaires se confirmait par rapport à 2015 (52 % contre 47 %).
« On peut déjà constater que cette augmentation se confirme en 2019, de manière peu spectaculaire mais constante, explique Tanja Barella, Operations Director IFMA. Le cleaning et le catering représentent à nouveau les deux catégories principales de services facilitaires sous-traités. Notre rapport complet sera dévoilé au cours de notre évènement de fin d’année.
Trouver les partenaires adéquats est essentiel: « Un bâtiment d’entreprise sans Facility Management est comme une habitation laissée sans entretien : le département facilitaire s’assure que les collaborateurs disposent de bonnes conditions de travail, ce qui agira positivement sur leur motivation. Ce département représente donc bien plus qu’un soutien : il aide aussi à réaliser les objectifs stratégiques de l’entreprise et participe pleinement à la croissance de l’organisation. »
En garantissant des bonnes conditions de travail aux employés, le département facilitaire aide à réaliser les objectifs stratégiques.
Tendances futures
Au niveau européen, on constate cependant de fortes différences d’un pays à l’autre. Si l’outsourcing des services facilitaires s’élevait à 52 % en Belgique en 2017, il atteignait les 62 % chez nos voisins néerlandais. Mais Tanja Barella nuance ces chiffres: « La Belgique compte énormément de PME, tandis que les Pays-Bas ont davantage de grandes sociétés internationales. Ces sociétés recourent beaucoup plus à l’Integrated Facility Management, une forme spécifique de sous-traitance où tous les processus facilitaires opérationnels sont confiés à un seul tiers externe. »
Cette pratique, dans laquelle le partage des expertises permet de mieux gérer les risques et d’être plus innovant, devrait toutefois connaître une avancée conséquente en 2020 chez nous également. De plus, l’intégration des nouvelle technologies, telle que l’IOT (internet des objets) aura aussi une influence en la matière : « Des études sont en cours à ce sujet et feront l’objet d’un rapport détaillé en 2020. Le co-working et le télétravail, par exemple, sont en train de considérablement remodeler la gestion de l’espace au sein d’une entreprise et l’IOT offrira des solutions pratiques pour gérer ces espaces. »