Le domaine des assurances apparaît parfois quelque peu rébarbatif et, en conséquence, est mal maîtrisé par les PME. D’autant plus que celles-ci ne disposent généralement pas en interne d’un juriste ou d’un spécialiste de l’assurance. Focus sur deux types d’assurances, souvent indispensables, avec le courtier Triangle Partners.
Assurance en responsabilité civile
Valéry Safarian, Associé chez Triangle Partners, explique que « l’assurance en responsabilité civile couvre des risques de type faute intellectuelle pour les professions libérales et des risques de responsabilité civile pour les entreprises, désignés comme ‘RC produits’ ou ‘après livraison’. » Il estime que ce type d’assurance est souvent trop basique, les polices de couverture n’étant pas toujours suffisamment élaborées : « Elles doivent entre autres être alignées sur les conditions générales de vente ou de prestation de l’entreprise. »
Bon nombre d’indépendants et de PME sont orientés ‘Business First’, parfois au détriment de leur propre santé.
Il prend pour exemple le cas d’une PME ou d’un indépendant travaillant dans la consultance en cybersécurité pour de grandes entreprises. « Ils sont souvent contraints par ces clients d’accepter des conditions contractuelles très lourdes. Le client peut par exemple leur reprocher de ne pas l’avoir suffisamment protégé contre un hacking et invoquer la perte de millions d’euros sur ses ventes en lignes. » La plupart des indépendants ou PME ne sont absolument pas assurés pour faire face à ce genre de situation. « Il faut aussi veiller à ce que dans les clauses du contrat, il y ait un plafonnement des dommages matériels ou immatériels. »
Assurance contre la perte de revenus
L’assurance contre la perte de revenus est également souvent négligée. Comme le souligne Julien De Maere, également Associé chez Triangle Partners, « bon nombre d’indépendants et de PME sont orientés ‘Business First’, parfois au détriment de leur propre santé. » Or, nul n’est à l’abri d’une maladie ou d’un accident, sur la route ou sur un chantier par exemple. Les conséquences peuvent être lourdes, dont des revenus tombant à zéro du jour au lendemain. »
Souvent, l’indépendant ne dispose d’aucune autre couverture qu’une base minimale de son organisme de mutuelle. « Or vos crédits professionnels pour l’achat de véhicules ou de machines, votre crédit hypothécaire, etc., continuent à courir. Cela peut réduire à néant tout votre plan de trésorerie. Une saine prudence consiste à souscrire le plus tôt possible à ce type d’assurance. Son coût est d’ailleurs tout à fait accessible. »