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La mobilité douce, une affaire qui roule !

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La société Dott met des trottinettes et vélos électriques à la disposition du public et des organisations dans 6 villes belges. Marien Jomier, General Manager Belgique, nous détaille son action au sein de la capitale. 

Texte : Philippe Van Lil

Marien Jomier

General Manager Belgique

Quel est l’impact de votre solution de mobilité à Bruxelles ?

Marien Jomier : « Depuis le lancement de notre société en 2019, nous doublons chaque année le nombre de trajets effectués par nos utilisateurs. Aujourd’hui, ceux-ci parcourent autant de kilomètres avec nos trottinettes et vélos que les taxis et chauffeurs Uber. Nous fournissons un véritable complément aux transports, notamment en commun, pour les personnes se rendant par exemple sur leur lieu de travail. »

« En outre, placer une cinquantaine de vélos sur un site ne représente pas un investissement aussi conséquent que créer un arrêt de tram. Notre objectif à long terme est de rendre la micromobilité accessible à tous et de créer un système vertueux où chacun emprunte le mode de transport le plus efficace et le plus adapté au moment, au lieu, aux équipements… »

L’idée, c’est de rendre la micromobilité accessible à tous et de créer un système vertueux où chacun emprunte le mode de transport le plus adapté à une situation donnée.

Qui utilise vos véhicules ?

M. J. : « Tous les types de public. Au départ, c’étaient essentiellement des jeunes 18-40  ns ; aujourd’hui, on a aussi un public plus âgé, généralement plus orienté vers le vélo. De plus en plus d’entreprises et d’associations nous contactent également pour mettre en place des partenariats spécifiques. C’est par exemple le cas d’organisateurs de grands événements sportifs ou culturels comme Couleur Café ou Bright Brussels, le festival des lumières de la capitale. À noter que nous travaillons aussi main dans la main avec des acteurs publics comme la STIB, Bruxelles Mobilité et Bruxelles Environnement. » 

Il y a de nombreux opérateurs de mobilité douce à Bruxelles. En vous différenciez-vous ?

M. J. : « Tout d’abord, notre business model est très différent. Nous avons internalisé l’ensemble de nos opérations : réparation, recharge, contrôle qualité. C’est un gage très important de qualité et de fiabilité du service. Nous avons embauché plus de 45 salariés actionnaires depuis 2019 et les formons régulièrement. Nous faisons aussi attention à notre impact environnemental : nous utilisons des vélos cargos pour changer les batteries et la relocalisation de nos véhicules est réalisée avec des vans électriques. »

« Dernier point, nous sommes très intégrés localement : nous sommes présents à Bruxelles, à Charleroi, Namur, Liège, Alost et Hasselt. L’un de nos investisseurs principaux est la société belge Sofina, qui nous apporte son soutien financier mais aussi son expertise et sa vision à long terme. »

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