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Le Port de Bruxelles, un acteur essentiel de la mobilité durable

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À plus d’un titre, le Port de Bruxelles est déjà fort engagé sur la voie du développement durable. En matière de mobilité, son potentiel est encore énorme.

Texte : Philippe Van Lil

En quoi le Port de Bruxelles est-il un acteur de la mobilité durable ?

Philippe Mathis

Philippe Matthis, Directeur général adjoint : « Il gère un canal qui constitue une voie d’importance internationale, dans un réseau transeuropéen de transport de 35.000 km par la voie d’eau. Grâce à l’utilisation du canal, nos quelque 200 entreprises sont parvenues, en 2020, à éviter 621.000 camions dans la ville. »

« Cela représente plus de 6,6 millions de tonnes de marchandises… et 96.000 tonnes de CO2 en moins dans les rues de Bruxelles ! Soulignons par ailleurs que sur nos 107 hectares, nous n’accueillons désormais plus que des entreprises investies dans l’économie circulaire. »

Le port pourrait-il être mieux exploité ?

Ph. M. : « Les performances de nos entreprises sont déjà importantes. Toutefois, on peut toujours faire mieux. Quand on sait que 90 % du transport de marchandises dans la capitale se fait par camion, nous avons encore de la marge. À Bruxelles, le canal est en effet la seule voie de pénétration qui ne soit pas embouteillée actuellement. Telles que nous les gérons aujourd’hui, nos infrastructures pourraient encore accueillir 50 % de trafic en plus. »

Quelque 80 chantiers importants ouvriront le long du canal dans les prochaines années. Cela fait autant de clients potentiels en plus.

Comment ?

Ph. M. : « En convainquant notamment les promoteurs. Quelque 80 chantiers importants ouvriront le long du canal dans les prochaines années. Cela fait autant de clients potentiels en plus. Par exemple, BELIRIS et la STIB vont creuser le futur métro sur la ligne n°3. Ceci représente plus de 2,6 millions de tonnes de terres à évacuer. »

« On peut aisément imaginer les graves problèmes d’embouteillage supplémentaires si leur transport se faisait par camions… on aurait 210.000 trajets ! La voie d’eau s’impose comme une solution bien plus durable. Avec ses actionnaires, le port fera tout pour éviter ces nouveaux trafics de camions ! »

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