On associe souvent les études de marché à des étapes importantes de la vie d’une entreprise : ouverture d’une nouvelle implantation, lancement d’un nouveau produit ou service, changement de marque ou d’identité visuelle, etc. Cet outil peut aussi apporter de précieuses informations à tout autre moment.
L’intérêt d’une étude de marché est surtout de permettre à une entreprise de juger si elle évolue dans la bonne direction, que ce soit par rapport à son environnement, à ses clients, à ses concurrents ou aux conditions de marché. Bien souvent, on y recourt lors d’un changement majeur, comme le lancement d’une nouvelle gamme de services, le rebranding d’une marque ou pour comprendre les réalités sociologiques qui nous entourent. Comme le souligne Sacha Dumoulin, CEO de Dedicated Resources, « l’étude peut servir plusieurs objectifs et être menée à tout moment ! »
Un métier à part entière
L’étude de marché reste cependant un outil souvent sous-estimé. « On ne reconnaît d’ailleurs pas toujours l’expertise d’organisations comme la nôtre, alors que c’est un métier à part entière », pointe notre interlocuteur. « En effet, si le Do It Yourself – comme aiment l’appeler les professionnels du métier – prend de plus en plus de place sur le marché, cette pratique reste, à mon sens, peu qualitative dans son approche. Il est d’ailleurs important pour les professionnels du Market Research de rappeler ce qui fait l’essence même de notre valeur : la mise en place d’une méthodologie qualitative, la constitution d’échantillons opposables au tiers, l’analyse de données, l’appropriation de ces dernières et leur bonne exploitation afin d’aboutir à des actions concrètes. Pour nous, il est essentiel d’accompagner nos clients et de rendre accessibles nos services, afin que les données récoltées puissent réellement servir les objectifs qui ont motivé la mise en place d’une étude de marché. »
Notre rôle en tant qu’experts est d’approfondir les interrogations de nos clients afin d’assurer que les études répondront bien in fine à toutes les interrogations initiales.
Il n’est en effet pas donné à tout le monde de réaliser un questionnaire suffisamment impartial ou de définir un échantillon représentatif d’une population. « De l’éclosion de la préoccupation initiale aux recommandations finales, il ne faut pas brûler les étapes. Notre rôle en tant qu’experts est d’approfondir les interrogations de nos clients afin d’assurer que les études répondront bien in fine à toutes les interrogations initiales. La constitution d’un questionnaire est – comme j’aime le rappeler régulièrement – la véritable clé de voûte de la réussite d’une étude. »