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Finances

Baisser la facture énergétique des bâtiments publics

En collaboration avec
En collaboration avec

Christian Van Parys

Administrateur délégué

RVC

Afin de diminuer la consommation énergétique, les gestionnaires de bâtiments font face à des exigences accrues et à une digitalisation croissante. Bien sûr, le secteur public n’y échappe pas.

L’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre impacte directement la gestion des bâtiments en termes de consommation d’énergie. À Bruxelles, par exemple, les gestionnaires des parcs immobiliers de plus de 50 000 m² doivent établir un plan visant une baisse de 10 % de cette consommation.

Adapter les techniques et les comportements

Pour aider à atteindre de tels objectifs, des technologies sont aujourd’hui à même d’établir les consommations en temps réel. Elles identifient quels équipements consomment quoi, quand et combien.

Établir un cycle de consommation permet d’engranger assez facilement des gains. Comme le précise Christian Van Parys, Administrateur délégué de RVC, « une façon simple d’y aboutir est de réduire les cycles de consommations au strict nécessaire. Les collectivités comme les salles de sport, lieux culturels, logements sociaux ou homes des CPAS sont parfois de véritables passoires énergétiques. Pourquoi éclairer les couloirs d’un home la nuit quand personne n’y circule ? Placer un détecteur de présence, permet d’allumer en cas de besoin réel. Et bien sûr, on peut toujours remplacer un vieux tube TL par du LED. »

Mesurer, entretenir, contrôler : voici les trois clés pour une optimisation des dépenses énergétiques d’un bâtiment public.

Le papier, c’est fini

Dans le même esprit, les gestionnaires de bâtiments doivent identifier leur cadastre HVAC, compléter le logbook digital d’attestations pour les équipements installés et rendre compte des performances énergétiques. Désormais, les administrations exigent le tout au format digital.

Au-delà de l’aspect écologique, la digitalisation facilite la vie des gestionnaires. Comme le souligne notre interlocuteur, « régionalisation oblige, ils ont à faire à trois administrations différentes, chacune avec ses propres compétences, exigences et formulaires. Nos systèmes digitaux répondent au niveau de détails nécessaires très élevé pour l’édition d’attestations ».

Christian Van Parys cite en exemple la traçabilité des liquides frigorigènes, qui ont un impact en termes de gaz à effet de serre : « Conserver l’historique des opérations effectuées par les techniciens, lorsqu’ils ajoutent du liquide dans une installation de climatisation par exemple, fait également partie des exigences que nous remplissons de manière totalement digitale. »

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