Home » Strategic HR » Bruxelles : plus de 350 postes à pourvoir dans le secteur public
Strategic HR

Bruxelles : plus de 350 postes à pourvoir dans le secteur public

Ouvriers, jardiniers, fiscalistes, pompiers, ingénieurs, architectes, assistants sociaux, juristes, économistes, top managers… Les postes disponibles dans la fonction publique bruxelloise ne manquent pas. Comme le souligne, Jessica Delbecq, Directrice Experience Design au sein de Talents.brussels, ce sont là des métiers porteurs de sens au service de la collectivité et assortis de conditions de travail avantageuses.

Jessica Delbecq

Directrice Experience Design

talent.brussels

Quels sont vos besoins de recrutements ?

Jessica Delbecq : « Ils sont actuellement estimés à plus de 350 postes de travail sur un total de 530 à pourvoir pour l’ensemble de 2022. Ces besoins concernent les 13 organismes publics dont nous assurons le recrutement de personnel statutaire, le recrutement des contractuels étant géré par les organismes eux-mêmes. Collectivement, ces organismes occupent quelque 10.500 agents dans un très large panel de métiers et de compétences : mobilité, IT, environnement, fiscalité, emploi, emploi et formation, logement, prévention et sécurité, etc. Certains organismes gèrent de très grosses infrastructures, comme les réseaux routiers, ponts et tunnels, ce qui nécessite un personnel technique spécialisé : ingénieurs, électromécaniciens, spécialistes de la signalisation, etc. On recrute aussi beaucoup de fonctions transversales tels que des responsables pour les ressources humaines, la communication et le budget. Nous-mêmes, nous recrutons très régulièrement des recruteurs ! »

Depuis un an, nous avons aussi mis à disposition des formations en e-learning généralistes transversales sur une plateforme de formations.

Dans quelle mesure êtes-vous confrontés à des pénuries de personnel ?

J. D. : « Très clairement, il y a un manque de disponibilité de main-d’œuvre ; le marché est de plus en plus tendu. Les postes posant le plus de difficultés sont ceux de techniciens, d’ingénieurs et de juristes. De ce fait, les candidats ont l’embarras du choix et peuvent réellement trouver le poste qui correspond le mieux à leurs attentes dans projets innovants. »

Comment parvenez-vous à vous démarquer par rapport au secteur privé ?

J. D. : « Depuis la crise sanitaire, les gens accordent une importance bien plus grande à concilier vies privée et professionnelle. Avant cela, la fonction publique bruxelloise avait déjà mis en place le télétravail, jusqu’à trois jours par semaine. Il est à présent renforcé, avec un système très souple d’aménagement du temps de travail. Ainsi, un nouvel arrêté en préparation prévoit la possibilité de télétravailler 14 jours par mois, dans une logique mensuelle plutôt qu’hebdomadaire. Chaque agent pourrait dès lors déterminer sa propre organisation du temps de travail. Il y a bien sûr bien d’autres avantages à œuvrer dans la fonction publique, notamment en termes de formations. Travailler pour le bien commun, c’est aussi disposer d’un travail qui a du sens. »

Qu’en est-il précisément des formations ?

J. D. : « Tout d’abord, tout nouvel entrant doit obligatoirement suivre un parcours avant son entrée en fonction. Au-delà de ça, le système est très flexible : il permet à nos collaborateurs de devenir de véritables acteurs de leur formation. Ils peuvent ainsi suivre des formations continues pendant leurs heures de service. Les collaborateurs ont aussi la possibilité de suivre des formations volontaires ; elles s’inscrivent dans une perspective d’évolution de carrière personnelle et donnent droit à un congé de 120 heures de congés de formation. Depuis un an, nous avons aussi mis à disposition des formations en e-learning généralistes transversales sur une plateforme de formations. »

Que propose-t-elle ?

J. D. : « À la disposition de tous les agents régionaux, elle donne libre accès à quelque 2.000 outils d’e-learning, disponibles dans chaque langue. La hiérarchie et la direction des ressources humaines n’imposent plus de plan de formation prédéfini aux agents et ceux-ci n’ont plus à solliciter une quelconque autorisation. Hormis cela, nous travaillons aussi à l’élaboration de programmes de formation en présentiel. »

Par le passé, accéder à un poste dans la fonction publique pouvait être long. Le processus a-t-il évolué ?

J. D. : « On a vraiment tout fait pour réduire les délais, car on perdait beaucoup de candidats en cours de route qui, finalement, trouvaient du travail ailleurs. Pour engager un agent, on est passé de plusieurs mois à 60 jours, voire moins. Afin d’accélérer nos procédures, nous avons lancé, en février dernier, une nouvelle plateforme de recrutement en ligne Mytalent disponible sur  notre site. Les candidats peuvent déjà y effectuer les premiers tests de sélection via ordinateur, tablette ou smartphone. Ce système très souple n’oblige plus les candidats à prendre une journée de congés pour passer les tests. Toutefois, pour ceux qui le désirent, les tests en présentiel restent possibles. Les étapes suivantes, comme les entretiens, peuvent aussi se poursuivre en ligne ou en présentiel. »

Next article