Comme son nom l’indique, le team building vise à construire une équipe, à renforcer les liens entre ses membres. Pour les entreprises, cet enjeu est souvent énorme dans la mesure où il entraîne, à long terme, un dépassement de soi chez chaque collaborateur et de meilleures performances pour la société qui les emploie.
Directeur de Koezio Bruxelles
Créer et renforcer les liens
Il va de soi que des équipes bien soudées permettent aux entreprises et organisations d’atteindre des niveaux de performance plus élevés. Les activités de team building à destination des entreprises poursuivent précisément cet objectif. Pour Guillaume Gergelé, Directeur de Koezio Bruxelles, une société créée il y a une quinzaine d’années à Lille et qui gère plusieurs parcs d’activités, « ce type d’événements améliore la collaboration interne entre les collègues. Ces activités de groupe sont en effet des défis que l’on ne peut relever qu’en équipe. Ils permettent de passer réellement des moments ensemble, de créer des liens ou de les renforcer. »
Aujourd’hui, nombre de sociétés organisent des activités ludiques au bénéfice de leur personnel, par exemple pour leur fête annuelle, à l’occasion de la signature d’un gros contrat ou encore en guise de remerciement à des employés. Mais une telle démarche a aussi des impacts positifs dans la durée, notamment en termes de rétention du personnel ou de lutte contre l’absentéisme : « Organiser un team building représente certes un investissement financier », relate notre interlocuteur. « Toutefois, il est bien moindre que devoir recruter et former un nouveau collaborateur car un autre a quitté l’entreprise. De manière générale, on constate aussi que sur le long terme, ce genre d’activité entraîne plus de bien-être, moins d’absences et plus d’implication des collaborateurs. »
Développer les soft skills
Outre l’aspect collectif, le team building s’avère aussi, sur le plan individuel, un puissant révélateur de certaines personnalités et une belle opportunité de dépassement de soi. « L’un de nos challenges comporte par exemple une partie en parcours aérien, à quelques mètres du sol. Des personnes à qui cela fait un peu peur au départ l’effectuent ensuite sans problème, portées par leur équipe. »
Ce type d’activités contribue ainsi au développement des soft skills de chaque personne : créativité, esprit d’entreprendre, audace, motivation, sens du collectif, curiosité, résolution de problèmes, confiance en soi, intelligence émotionnelle, empathie, communication, gestion du stress, gestion du temps, etc. Guillaume Gergelé relève d’ailleurs que c’est le mix de ces aptitudes et comportements qui aboutit à ce qu’une équipe gagne la compétition : « Notre activité ‘Agents d’élite’ par exemple allie quatre univers différents, avec des épreuves tantôt physiques, tantôt centrées sur la réflexion, tantôt sur la communication. En introduisant cette diversité, on permet à tous les participants de trouver quelque chose qui leur plaît à un moment du parcours, mais aussi de pouvoir dévoiler une part de leur personnalité, parfois inconnue de leurs collègues. Cela permet entre autres à chacun de devenir le meneur de l’équipe durant un segment du parcours, car il possède des qualités et compétences au-dessus de la moyenne à ce moment-là. »
Sur le long terme, ce genre d’activité entraîne plus de bien-être, moins d’absences et plus d’implication des collaborateurs.
Reconnexion postpandémie
Une autre activité phare de Koezio Bruxelles est « Discover My Team », développée durant la crise sanitaire. Elle a permis et permet encore de répondre à un nouveau besoin lié à l’esprit d’équipe : « La généralisation forcée du télétravail et son maintien partiel encore aujourd’hui engendrent moins de ces ‘moments off’ dans le cadre de l’entreprise, notamment lorsque les gens discutent ensemble autour de la machine à café. Beaucoup d’entreprises jugent dès lors nécessaire de recréer des liens entre leurs collaborateurs. Dans certains cas, cela permet aussi d’associer un visage à la voix d’une personne que vous avez tous les jours en ligne mais que vous n’avez jamais vue car son bureau est à 100 km du vôtre. »
À travers différents ateliers, cette activité permet aux collègues de dialoguer tant que à propos de questions professionnelles que privées. « Ceci renforce aussi les liens entre des personnes qui collaborent parfois depuis très longtemps mais ne se connaissent pas vraiment », estime Guillaume Gergelé. « On entend souvent des gens discuter et quelqu’un qui finit par s’exclamer : ‘Ça fait dix ans qu’on bosse ensemble et je n’aurais jamais imaginé ça de toi ! » Le fait de se retrouver dans un environnement hors des bureaux et hors de la bulle hiérarchique permet aussi de faire tomber certaines barrières et de découvrir l’autre sous un nouveau jour. On pourrait même finir pas considérer son patron comme une personne vraiment sympathique !