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Prévenir le burn-out en entreprise : le pouvoir de l’intérim management

En collaboration avec
Didier Woitrin Fondateur de Neos Interim Management
En collaboration avec
Didier Woitrin Fondateur de Neos Interim Management

Quand fait-on appel à l’intérim management ? Dans les cas de gestion de crise ou de projets complexes, de restructuration d’entreprise, de transition entre deux dirigeants, de lancement d’un nouveau marché ou d’un nouveau produit, de départ temporaire d’une collaboratrice en congé de maternité, etc. Comme le souligne Didier Woitrin, Fondateur de Neos Interim Management, on y fait aussi de plus en plus appel pour pallier des cas de burn-out.

Le burn-out est-il plus courant aujourd’hui dans les hautes fonctions en entreprise ?

Didier Woitrin  : «  Oui, la situation est préoccupante. Les cadres supérieurs sont soumis à une pression constante pour délivrer des résultats exceptionnels dans des conditions parfois difficiles. Ces responsabilités colossales peuvent conduire à un épuisement professionnel profond. Les répercussions pour l’entreprise ne sont pas à sous-estimer : perte de productivité, ambiance de travail qui se détériore et coût financier lié à l’absence prolongée d’un collaborateur clé. Il y a également un impact délétère sur le moral de l’équipe ; sous le poids d’une charge de travail accrue, elle peut elle-même flirter avec le burn-out. »

L’interim peut réduire le risque de burn-out, en allégeant la charge de travail et en offrant un soutien aux cadres supérieurs.

Comment l’intérim management peut-il interrompre ce cercle vicieux ?

D. W.  : «  S’il est activé suffisamment tôt, il offre un soutien décisif aux cadres surchargés, en leur permettant de souffler avant d’atteindre le point de rupture. Cette démarche préventive peut réduire le risque de burn-out, en allégeant leur charge de travail et en leur offrant le soutien nécessaire pour gérer efficacement le stress. Dans le cas où un cadre atteint malheureusement le burn-out, l’intérim manager est déjà familiarisé avec l’entreprise et peut prendre la relève dans les meilleures conditions, assurant ainsi une continuité d’activité sans perturbation majeure. »

Pouvez-vous nous donner un exemple concret ?

D. W.  : «  J’en ai eu quatre en deux ans. Exemple  : une entreprise en plein lancement d’un nouveau produit. À quelques semaines de l’échéance, le chef de projet montre des signes évidents d’épuisement. La direction me demande un intérim manager spécialisé. Ce dernier s’intègre rapidement, prend en charge une partie significative des responsabilités, permettant ainsi au chef de projet de ne pas s’effondrer sous la pression. Le lancement se déroule sans accroc, le produit rencontre son marché et l’équipe reste soudée et motivée. C’est un win-win pour l’individu et l’entreprise. »

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