Home » Strategic HR » Un employeur modèle dans le secteur du jeu de hasard
Strategic HR

Un employeur modèle dans le secteur du jeu de hasard

En collaboration avec
Nicolas Léonard Chief Strategy Officer de Gaming1
En collaboration avec
Nicolas Léonard Chief Strategy Officer de Gaming1

Pour la 3e année consécutive, Gaming1 a été certifiée Top Employer début 2024. Cette belle reconnaissance n’est pas le fruit du hasard. Elle résulte d’une recherche constante de pratiques innovantes pour le bien-être de ses quelque 1.500 collaborateurs et celui des joueurs. Comme l’explique Nicolas Léonard, Chief Strategy Officer, cette position de leader découle aussi des multiples défis relevés en matière de durabilité et de technologies.

À quoi attribuez-vous votre classement parmi les meilleurs employeurs du pays?

Nicolas Léonard : « C’est le résultat d’efforts continus menés depuis des années. Nous essayons de créer sans relâche un meilleur environnement de travail pour nos collaborateurs. À titre d’exemples, nous créons des espaces de travail collaboratifs et des espaces d’ancrage et nous autorisons jusqu’à 50 % de homeworking. Nous sommes réellement à l’écoute des besoins de chacun de nos employés et nous tentons d’y répondre au mieux. Chaque année, nous organisons d’ailleurs une semaine du bien-être. L’an dernier, nous avons lancé en plus une initiative basée sur l’expérience de nos employés en entreprise, à l’image de ce que nous faisions déjà avec nos clients avec le Customer Experience Oriented. »

Les critères en matière de durabilité, au sens large, ne cessent de se durcir d’année en année

Comment se traduit cette initiative ?

N. L. : « Récemment, nous avons par exemple lancé une enquête sur les risques psychosociaux auprès de nos collaborateurs et nous avons organisé des formations pour les aider à mieux gérer leur stress. Aujourd’hui, 86 % de nos collaborateurs déclarent apprécier ce que nous leur proposons en termes de bien-être et d’équilibre vie professionnelle-vie privée. La certification qui nous a été octroyée depuis maintenant deux ans par Ecovadis vient d’ailleurs confirmer notre impact positif en matière sociale, mais aussi éthique et environnementale, selon les principes de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Il faut savoir que les critères en matière de durabilité, au sens large, ne cessent de se durcir d’année en année. »

Quelles actions déployez-vous à cet égard?

N. L. : « Sur le plan environnemental, nous avons toute une série d’initiatives, comme le fait d’avoir opté depuis peu uniquement pour des supports durables concernant l’ensemble des boissons distribuées dans nos bureaux. Nous avons aussi décidé d’utiliser des énergies renouvelables pour nos équipements.

Récemment, nous avons lancé une enquête sur les risques psychosociaux auprès de nos collaborateurs et organisé des formations pour les aider à mieux gérer leur stress.

Sur le plan sociétal, la protection du joueur est l’une de nos préoccupations majeures. Nous disposons par exemple d’une interface poussée, basée sur des outils d’intelligence artificielle ; elle permet de détecter les comportements à risque et invite voire oblige, à tout moment, les joueurs de s’interdire de continuer à jouer. Selon les études de Sciensano, seuls 0,8 % à 1,5% des joueurs ont des comportements de jeu jugés problématiques. Même si cela semble peu, ce taux est encore trop élevé pour nous et nous continuons de développer des outils de détection automatique des addictions. »

Au cœur de votre métier, l’innovation technologique permet-elle aussi d’attirer de nouveaux talents pour renforcer vos équipes ?

N. L. : « Oui. Aujourd’hui, il est par exemple possible de mieux déterminer le profilage des candidats par le biais des applications logicielles automatisées que sont les bots. Ils permettent d’expliquer clairement les attentes de notre société en termes de profils recherchés et ainsi de recruter plus facilement. Nous utilisons entre autres Microsoft Copilot, un outil d’intelligence artificielle intégré à toutes les applications du géant informatique et qui comprend aussi une interface de chat. De manière plus générale, nous avons de plus en plus recours aux intelligences artificielles pour optimiser notre temps et éviter le pilotage manuel. Dans le même temps, elles permettent de maintenir nos exigences extrêmement poussées par rapport à la qualité de nos produits et à l’organisation de nos équipes. »

Next article