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L’intelligence artificielle ne remplace pas l’humain

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L’intelligence artificielle (IA), ce sont des machines capables de simuler l’intelligence humaine. Si dans le domaine de la GRH, elle comporte bien des avantages, notamment en termes de rapidité de calcul, elle ne remplace cependant en rien la prise de décisions… par l’humain lui-même !

Texte : Philippe Van Lil

Frank Aernout

CEO

Le but de l’IA est d’aider, de guider et de faciliter le travail du gestionnaire RH… mais nullement de remplacer ses décisions finales ! 

D’emblée, Frank Aernout, CEO de Nalantis, estime que l’appellation « intelligence artificielle » est quelque peu trompeuse : « Il faudrait plutôt parler ‘d’intelligence augmentée’. Dans le secteur des ressources humaine, le but de l’IA est d’aider, de guider et de faciliter le travail du gestionnaire RH… mais nullement de remplacer ses décisions finales ! »

Il est vrai que l’on a souvent une perception erronée de l’IA. Là où elle n’a rien d’artificiel, c’est qu’elle permet des recherches, des analyses et des comparaisons dans des laps de temps bien plus rapides que ceux d’un être humain. « Au lieu de dépenser son énergie à lire une grande quantité de CV, le GRH recourt, dans un premier temps, à l’IA pour recouper de façon neutre les compétences et les motivations des candidats, sans se laisser distraire par leur âge, leur sexe ou leur parcours. »

L’IA est un facilitateur

Question d’illustrer son propos, notre interlocuteur évoque une plateforme lancée par son entreprise à destination des GRH : « Chaque candidat peut y encoder son CV. La machine analyse ensuite directement une série de donnés : diplômes, compétences, connaissance des langues, motivations, etc. Puis, les candidats suivent les procédures traditionnelles : tests, interviews en face à face avec le management, etc.

Enfin, l’IA intervient à nouveau pour comparer de ce qui ressort de leurs CV et de ces procédures. Le CV d’un candidat peut par exemple indiquer qu’il est proactif, alors que des interviews plus poussées peuvent faire ressortir qu’il est plutôt réactif. Au final, une fois encore, c’est cependant le DRH qui prendra la décision finale. L’IA est donc ni plus ni moins qu’un facilitateur ! »

Bien conscient des bénéfices mais aussi des limites de l’IA, Frank Aernout, conclut : « Le risque, si l’on se fie trop à ce que l’ordinateur calcule, c’est que les décisions ne soient plus éthiques. Par exemple, le Machine Learning, c’est-à-dire les ordinateurs ayant la capacité d’apprendre à partir de données, c’est génial… mais ce n’est jamais que de la statistique. Tout ce qui est calculé par l’IA doit être explicable, compréhensible… et modifiable ! »

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