Dans la perspective des élections de 2024, il est capital que la prochaine législature négocie au mieux le tournant de la transition énergétique. EDORA, à travers la voix de son directeur, Fawaz Al Bitar réclame des mesures concrètes.
Chez EDORA, nous plaidons pour un bouquet énergétique équilibré de technologies renouvelables, dans un schéma de production et de consommation plus flexible, plus décentralisé et couplé à des solutions de stockage contribuant au maintien de notre sécurité d’approvisionnement et à une augmentation de notre indépendance énergétique. En effet, le déploiement accéléré des technologies renouvelables constitue une des meilleures réponses aux crises énergétiques, économiques, environnementales et climatiques que nous connaissons.
Promesses du secteur
À titre d’exemple, les promesses du secteur des énergies renouvelables en Wallonie sont particulièrement importantes. Sur la seule base de engagements politiques de l’exécutif wallon, le secteur prévoit pour 2030 :
■ 12 milliards d’euros de valeur ajoutée supplémentaire dans l’économie wallonne
■ 15.000 nouveaux emplois locaux
■ 250 % de croissance de la production d’électricité renouvelable
Vers la prise de décisions politiques ambitieuses
Pour ce faire, EDORA attend que l’autorité lève une série de contraintes au développement des énergies renouvelables, en permettant l’installation des meilleures technologies disponibles, en facilitant leur intégration dans le réseau au moindre coût et en maximisant l’autoconsommation. Les nouveaux gouvernements devront aussi assurer un cadre règlementaire stable et juridiquement sécurisé et s’accorder sur une politique d’octroi de permis cohérente avec les objectifs fédéraux et régionaux, assurant une réelle balance des intérêts entre les enjeux régionaux et locaux.
Le déploiement accéléré des technologies renouvelables constitue une des meilleures réponses aux crises énergétiques que nous connaissons.
Très concrètement…
La réussite de ces objectifs devrait passer par plus de cohérence et une réelle responsabilisation à tous les niveaux de pouvoir, en articulant la politique énergétique belge autour d’un organe national de concertation. En réponse aux récentes règlementations et législations européennes, il est crucial de faciliter la politique d’octroi de permis en regroupant à nouveau les compétences « environnement » et « aménagement du territoire » entre les mains d’un seul ministre.
L’installation d’éoliennes de plus grandes tailles et la diversification des types d’installations photovoltaïques (notamment hors toiture) seront essentielles pour assurer une accélération du déploiement de ces filières. L’adoption des outils adéquats pour assurer une rapide décarbonation du secteur de la chaleur en accélérant le développement des réseaux de chaleur et des solutions individuelles, associée à une stratégie de sortie des énergies fossiles, sera aussi crucial pour engager notre pays sur la voie de la transition énergétique durable…