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Un projet de grande ampleur pour décarboner notre industrie

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Le futur réseau est destiné à transporter le CO2 que les industries auront capturé vers des sites de stockage souterrains, entre autres, en mer du Nord
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Le futur réseau est destiné à transporter le CO2 que les industries auront capturé vers des sites de stockage souterrains, entre autres, en mer du Nord

Aider à décarboner massivement l’industrie belge et celle des régions avoisinantes : tel est l’objectif de l’ambitieux projet Fluxys c-grid. Thierry Vervenne, Porte-parole chez Fluxys Belgium, nous en livre les détails.

Thierry Vervenne

Porte-parole

Fluxys Belgium

En quoi consiste votre projet ?

Thierry Vervenne : « Fluxys c-grid est le nom de la société d’exploitation du futur réseau CO2 en Belgique. Ce réseau de canalisations formera une véritable ‘dorsale’ qui reliera les différents pôles industriels de Belgique et des régions voisines – Nord de la France, bassin de la Ruhr, etc. – en vue de transporter le CO2 que les industries auront capturé vers des sites de stockage souterrains, entre autres, en mer du Nord. Il y sera alors stocké de façon définitive. »

Où en êtes-vous actuellement ?

Th. V. : « Pour le moment, il n’y a pas encore de canalisations dédiées et donc de transport. Le projet se concrétisera selon les besoins du marché et lorsque le cadre légal pour le transport du CO2 sera acté. Cependant, il est clair que les demandes se précisent et que nous voulons permettre aux industries d’atteindre leurs objectifs de transition énergétique. Les industries de la cimenterie, de la production d’acier et de la pétrochimie, par exemple, ont un besoin énorme de ce service. »

Ce réseau de canalisations vise à relier les différents pôles industriels de Belgique et des régions voisines.

Quels sont vos partenaires ?

Th. V. :  «  Tout d’abord, deux partenaires financiers bien connus de Fluxys : Socofe, qui regroupe les communes wallonnes et investit dans la transition environnementale, et la SFPIM, soit la Société Fédérale de Participations et d’Investissement. La Socofe détiendra 10 % des parts de la société d’exploitation et la SFPIM 2,5 %. Ensuite, sont associés deux partenaires opérationnels : nous-mêmes, Fluxys Belgium, et Pipelink. Aujourd’hui entièrement détenu par le Port d’Anvers-Bruges, ce dernier dispose en Belgique d’un réseau de transport via pipelines de quelque 750 km de produits gazeux divers – propylène, éthylène, etc. »

Quelle est votre apport spécifique ?

Th. V. : « Le fait d’être une société nationale nous permet d’avoir une approche intégrée de la gestion du CO2, une matière environnementale qui relève des Régions sur le plan réglementaire. Non seulement nous pouvons avoir une vue globale et opérer sur la totalité des flux du pays et sur certains flux de l’étranger, mais en plus nous pouvons générer des économies d’échelle et donc proposer à nos industries des tarifs de transport compétitifs. » 

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