L’intermodalité consiste à combiner plusieurs modes de transport pour se rendre à une destination. Si, aujourd’hui, elle prend de plus en plus le pas, elle fait cependant face à de nombreux écueils.
Texte : Philippe Van Lil
Synonyme de mobilité durable, l’intermodalité permet de désengorger nos routes, d’impacter positivement notre environnement, de raccourcir nos temps de trajets, de réaliser des économies substantielles, etc. Mais qu’on ne s’y trompe pasˇ: elle ne signifie pas « tout sauf la voiture ». Celle-ci reste un moyen de transport performant pour la majeure partie de nos déplacements.
En revanche, il s’agit en l’occurrence de lacombiner avec d’autres modes de transports : bus, trams, trains, vélos, etc.
L’importance du dialogue
Si, de nos jours, de multiples solutions de transports coexistent, la di.culté majeure est de les intégrer, de les combiner de façon optimale afin de ne pas perdre de temps en passant de l’un à l’autre lors d’un même trajet. Si vos horaires de train ne permettent pas la correspondance avec votre bus, c’est évidemment fâcheux.
Pour pallier ce problème, le dialogue entre acteurs privés et publics de la mobilité s’avère indispensable.
On songe aussi au développement ou à l’aménagement de certaines infrastructures, mais c’est fort coûteux en investissements et en maintenance et cela ne su.t pas toujours.
Smart Mobility
Une autre voie est la digitalisation, nettement moins onéreuse. Elle permet de faire mieux avec la même infrastructure et la même o.re de transports.
Les initiatives smart mobility se multiplientde façon visible – plateformes, applications mobiles et web – et moins visible – algorithmes, systèmes informatiques.
En particulier, les plateformes MaaS (Mobility As A Service) o.rent la possibilité d’accéder à tous les services de transport en un seul clic. Le système calcule l’itinéraire intermodal, gère les réservations éventuelles ainsi que leur paiement. Nul doute que ce type de plateformes est amené à prendre de l’ampleur dans un avenir proche.